Une hôtesse de caisse d’un supermarché en Alsace a été virée pour avoir utilisé son temps de pause afin de faire des achats. Deux mois plus tard, elle a reçu une lettre de licenciement « pour faute grave ». Elle conteste cette décision.
Une patate douce et une baguette de pain. C’est ce pour quoi une hôtesse de caisse d’un supermarché Leclerc de Strasbourg a été renvoyée. A la mi-janvier, cette caissière de 46 ans a profité de sa pause en pleine journée pour faire quelques achats. Elle a donc pris une patate douce et une baguette pour un peu plus de 4 euros. Le problème : elle n’avait pas de monnaie sur elle et a alors demandé à sa collègue de mettre son ticket en attente le temps d’aller déposer les articles dans les vestiaires des employés et de récupérer de l’argent.
La caissière a ensuite repris son poste sans problème. Mais deux mois plus tard, elle reçoit une lettre de licenciement qui décrit une « faute grave ». Il était aussi spécifié dans la lettre qu’elle aurait quitté son poste sans justification. Mais l’employée conteste en répondant qu’elle était en pause, version que ses collègues soutiennent.
Elle admet néanmoins une erreur. Celle d’avoir remmené des produits dans les vestiaires du personnel sans les avoir payé puisque le ticket était en attente. Or, il est spécifié dans le règlement intérieur du supermarché qu’il est interdit d’acheter des produits qui ne sont pas consommés sur place. L’hôtesse de caisse estime aujourd’hui avoir été victime d’une injustice et entame une procédure aux prud’hommes.