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Ligue des Champions : des matches époustouflants en quart de finale

La mini remontada du PSG, la qualification surprise de Leipzig, l’humiliation XXL du Barça, et la qualification incroyable de l’OL, retour sur ces quarts de finale de la Ligue des Champions qui ont tenu toutes leurs promesses.

Atalanta-PSG (1-2), cruel pour les italiens

L’équipe surprise de ces quarts de finale avec Lyon. Les italiens de Bergame étaient à deux doigts de réaliser un exploit immense dans leur histoire. Rapidement devant grâce à Mario Pasalic (27′), l’Atalanta a ensuite réussi à faire déjouer les parisiens quasiment jusqu’au bout. La faute notamment à Neymar, excellent dans le jeu comme toujours, mais coupable d’un incroyable manque d’efficacité devant le but. Rarissime. Dans ce scénario hitchcockien, le PSG s’en est remis à Eric-Maxime Choupo-Moting pour faire plier les bleus et noirs. A la 90ème minute, il décale parfaitement Neymar qui sert Marquinhos pour égaliser (1-1). 3 minutes plus tard, c’est Kylian Mbappé, rentré sur le terrain à l’heure de jeu, qui sert le camerounais (2-1). ChoupoMoting, de paria à héros.

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Pourtant l’Atalanta a fait une première période irréprochable, avec un pressing haut et intense de la première à la dernière minute. Mais face à l’expérience des parisiens, ils ont pioché physiquement durant les 20 dernières minutes. 3ème de Série A, on reverra cette équipe l’an prochain. Avec plaisir.

Leipzig-Atletico de Madrid (2-1), soirée historique pour le RB Leipzig

Jamais une équipe ne possédant pas Cristiano Ronaldo dans son effectif n’avait réussi à éliminer l’Atletico de Diego Simeone. C’est désormais chose faite. Et avec la manière ! Avec un pressing haut et intense, les joueurs allemands ont réussi à bousculer un bloc madrilène extrêmement dense. C’est notamment dû au culot de l’entraineur de 33 ans, Julian Nagelsmann, qui a décidé de construire ses offensives tranquillement, en hésitant pas à faire monter le défenseur central français, Dayot Upamecano. Ce dernier s’est révélé à ceux qui ne le connaissaient pas. Il a rendu une copie parfaite en défense, ne laissant rien passer en muselant parfaitement Diego Costa. Il ressort du match avec 82% de duels remportés. Enorme, à 21 ans.

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C’est d’abord Dani Olmo qui ouvre le score en seconde mi-temps (51′) suite à une action magnifique partie de la défense allemande. Sur un centre de Marcel Sabitzer, il place une tête décroisée qui trompe Jan Oblak. L’entrée de Joao Félix côté Colchoneros a rééquilibré les débats. Il transforme un penalty qu’il a lui-même obtenu (71′, 1-1). Mais le RasenBallsport n’abdique pas et finit par crucifier les partenaires de Jan Oblak suite à une frappe détournée d’Adams (2-1, 88′).

Nouveau venu dans ce dernier carré, le club allemand fondé en 2009, affrontera le PSG pour une place en finale. Une chose est sûre, un petit nouveau fera son apparition en finale de Ligue des Champions cette année.

Barça-Bayern (2-8), une raclée historique

8-2. 8-2. Il fallait se le répéter plusieurs fois sur les coups de 23h vendredi soir pour comprendre ce qu’on venait de voir. Avec 10 Ligues des Champions cumulés à elles deux (5 et 5), le Barça et le Bayern nous promettaient un match fantastique. Ça n’a pas manqué. Dans un match qui rappelle celui d’une demi-finale de Coupe du Monde en 2014 entre le Brésil et l’Allemagne (1-7), les Barcelonais ont pris l’eau et se sont noyés sous les coups allemands. Avec un doublé de Thomas Muller et surtout de Philippe Coutinho, prêté par le Barça (!), le Bayern Munich a joué le match à fond de la première à la dernière minute. On n’a pas le souvenir d’une période de gestion, comme c’est très souvent le cas dans ce genre de partie.

Depuis la Remontada face au PSG (0-4, 6-1), le Barça s’est fait humilié chaque année. Face à Rome en 2018, (4-1, 0-3), à Liverpool en 2019 (3-0, 0-4) et maintenant, ce 8-2 qui restera sans nul doute dans les annales.

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Comment expliquer un tel écart entre ces deux formations ?

Pour le Bayern, il n’y a pas un joueur « star », chaque joueur joue pour son coéquipier. Les entrants ont fait la différence, ce qui n’est pas du hasard. Les joueurs bavarois sont soudés, savent jouer entre eux et jouent en équipe. Leur entraineur, inconnu il y a 9 mois lors de sa nomination, est respecté, et respecte aussi les joueurs. Thomas Muller, avait été mis au placard par le prédécesseur de Hans Flick, Niko Kovac. Sa rédemption, il la doit à la confiance énorme qui émane de Flick.

Côté Barça en revanche, il n’y a rien à retenir. On a senti des joueurs seuls, qui ne savaient pas quoi faire. Et s’ils voulaient recevoir un peu de hargne et d’espoir sur le banc de touche, ils voyaient leur entraineur, béat, sans émotion, seul, dépassé, ne sachant pas quoi faire. Quique Setien est arrivé pour éteindre les flammes au Barça, il n’a fait que les raviver. Seul Lionel Messi semblait pouvoir faire des différences avec quelques dribbles et quelques frappes, mais même lui semblait dépassé. Cette incroyable humiliation va amener à des changements importants dans ce club, avec le renvoi de toute la cellule sportive (l’entraineur, Abidal…) et de beaucoup de joueurs. Mais au vu des prestations depuis 2 saisons, comment vendre à un bon prix des Jordi Alba, Gérard Piqué, Sergio Busquets… Une révolution est nécessaire, et il semble qu’elle va être longue.

Manchester City-OL (1-3), l’aventure continue pour Lyon !

Lyon’s French striker Nabil Fekir (R) celebrates with teammates after scoring the team’s second goal during the UEFA Champions League group F football match between Manchester City and Lyon at the Etihad Stadium in Manchester, north west England, on September 19, 2018. (Photo by Oli SCARFF / AFP)

Incroyable. 24h après l’humiliation du Barça, il fallait encore se pincer pour y croire. Si au final, cette qualification ne souffre d’aucune contestation, tant l’équipe de Rudi Garcia s’est montrée beaucoup plus forte que celle de Pep Guardiola, peu de gens voyaient Lyon battre l’ogre mancunien. Cet ogre qui a disposé sans trop de problème du Real Madrid, l’actuel champion d’Espagne. Et même si Lyon avait déjà réalisé l’exploit immense de sortir la Juve de CR7 lors du tour précédent, réitérer l’exploit faisait partie des rêves les plus fous des supporters.

Maxwell Cornet, encore lui a marqué contre City. C’est la quatrième fois en trois confrontations. Très décrié sur les réseaux sociaux, parfois à juste titre, force est de constater que dans les gros matches, il répond présent. En marquant d’une belle frappe enroulée au ras du poteau alors qu’Ederson était monté aux avants-postes, il a mis Lyon sur la voie royale. Extrêmement solide face à une équipe de City sans idées, l’OL rentre aux vestiaires avec cet avantage d’un but. Kevin De Bruyne égalisera suite à un magnifique mouvement collectif (1-1, 69′). Et c’est la qu’intervient le miracle. En sortant Memphis Depay au profit de Moussa Dembélé on ne pouvait pas se douter de ce qui allait se passer. Un doublé pour l’entrant, quasiment coup sur coup (79′ et 87′), crucifiant Pep Guardiola. L’entraineur espagnol échoue encore à amener son équipe en finale, depuis la saison 2013-2014.

Pour la première fois de l’histoire de la Ligue des Champions, il y aura deux représentants français en demi finale. Pour la première fois également depuis 1993, il n’y a aucun club anglais et espagnol dans le dernier carré. Mardi et mercredi, nous connaitrons donc les finalistes de cette Ligue des Champions particulière, mais déjà historique. France-Allemagne en demi finale, l’histoire est belle. Aux clubs français de la rendre encore plus belle.

Les demis-finale :

PSG – RB Leipzig

OL – Bayern Munich

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