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Motions de censure : l’opposition ne censurera pas le gouvernement

Les deux motions de censure présentées par la droite (LR) et la gauche (PS, LFI, PCF) ont été rejetées. Edouard Philippe répond aux accusations.

Ce mardi 31 juillet 2018 à 15h, ont débuté les prises de parole de Christian Jacob (LR) et André Chassaigne (PCF), respectivement défenseurs des deux motions de censure présentées à l’Assemblée Nationale. Alors que leurs discours se veulent accusateurs, Christian Jacob fustige le gouvernement de ne pas avoir eu « le cran de dire stop à une telle dérive« . Tandis qu’André Chassaigne qualifie les députés de la majorité de « petits intestins de la bouche élyséenne« .

Face aux deux motions de censure à l’encontre de son gouvernement, Edouard Philippe adopte une attitude calme et sérieuse alors que son discours se révèle ferme et intransigeant.   « Vos motions de censure ne sont rien d’autre que des motions de blocage » déclare-t-il, en accusant l’opposition de souhaiter « ralentir le rythme de la transformation du pays« . C’est l’occasion pour le Premier ministre de défendre les actions et réformes du gouvernement tenues jusqu’à ce jour.


Sans surprise, le vote des deux motions de censure se solde par un échec. Au total, la motion de censure de la droite comptabilisera 143 voix insuffisantes face aux 289 requises et celle de la gauche réunira seulement 74 députés favorables.

Une opposition qui fait durer l’affaire Benalla, une majorité rassemblée sur le « projet »

Alors que le résultat des votes n’étonne pas, les différentes prises de parole qui s’ensuivirent témoignent d’une réelle fracture institutionnelle. Edouard Philippe dénonce ainsi une « volonté d’atteindre Macron« . L’opposition juge le discours du Premier ministre davantage tourné vers l’action du gouvernement alors que le sujet brûlant de l’affaire Benalla était au coeur de cette initiative parlementaire.

Désormais, les contours de l’opposition s’avèrent clairs et une réunion de partis politiquement opposés vers une décision commune révèlent les failles profondes soulevées par la politique macronienne. « Le combat ne fait que commencer », déclare ainsi Guillaume Larrive, député Les Républicains .

 

A lire aussi : Affaire Benalla : com’ un ouragan… au sommet de l’Etat

 

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Etudiante en bicursus Droit et Histoire - Sorbonne et Assas
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