Notre série de rencontres avec les grandes écoles commence avec la grande école de management qu’est l’ISIT pour vous aider à mieux faire votre choix.
Nous avons rencontré Tamym Abdessemed, Directeur Général de l’ISIT pour en parler.
D’ici quelques mois, vous aurez à faire votre choix pour vos études à venir. VL vous aide et vous propose de rencontrer celles et ceux qui dirigent ces grandes écoles et qui vont pouvoir vous aider dans ce choix crucial ! Nous démarrons avec l’ISIT !
C’est quoi l’ISIT ? « Grande école de management et de communication interculturels, l’ISIT forme des professionnels multilingues qui exercent des métiers diversifiés, partout dans le monde : communication, digital, marketing, commercial, ressources humaines, achats, traduction, interprétation de conférence, juridique, relations internationales. »
Pouvez vous nous présenter les valeurs de l’ISIT ?
Tamym Abdessemed : Nos valeurs sont institutionnelles, et inscrites dans notre mission, et forment l’ADN de notre école. Elles sont regroupées en couple de valeurs : curiosité et éthique ; audace et rigueur ; enfin passion et humanisme. De belles valeurs pour une école qui cultive le lien aux autres cultures et aux métiers. Ces valeurs sont évidemment plus nécessaires aujourd’hui encore.
Dès le début, le projet de l’école consistait à accompagner le projet de construction européenne. L’esprit du Traité de Rome (1957) plane sur l’ISIT puisqu’elle a été fondée pour permettre la réalisation d’un grand dessein : faire en sorte que les gens qui s’étaient combattus par le passé, travaillent ensembles pour créer un monde plus prospère, un monde de paix en se fondant sur l’acceptation de leurs différences plutôt que sur une domination des uns et des autres. Comme nous sommes aujourd’hui dans un monde où les frictions sont exacerbées, plus que jamais, cette dialectique entre ce qui nous rassemblent et ce qui nous différencient, est essentielle à activer, à faire fonctionner et, pour nous, principalement dans le monde professionnel. Je suis convaincu que ce sera encore plus nécessaire dans cette période de pandémie où le vivre ensemble est important, même s’il est fragilisé par une crise qui est très forte. Il faut avoir conscience de cet héritage commun sur lequel on peut s’appuyer pour avancer et s’en sortir, plutôt que de tout le temps s’appuyer seulement sur ce qui ne va pas.
« LISIT forme depuis 63 ans des passeurs de sens »
En raison de la crise sanitaire que l’on traverse, comment avez-vous pu vous adapter entre distantiel et présentiel ?
Au moment du confinement le 17 mars, nous avions déjà basculé (depuis le 13 mars) sur un fonctionnement distanciel à 100% que l’on particulièrement bien tenu avec des ajustements rendus nécessaires par l’allongement de la période de confinement. Tous les enseignements sans exception se sont tenus, et aucun étudiant n’a connu dans sa formation le moindre retard. Notre volonté était claire : ne pas rajouter à la peine sanitaire ou sociale, une peine académique. Nous avons instauré une très forte proximité avec tous nos étudiants y compris sur le para-pédagogique car nous tenons au fait que l’école, ce ne sont pas que des cours mais aussi un environnement d’apprentissage que l’on a essayé de porter. Nous avons fait en sorte de tenir compte de paramètres qui sont venus se greffer en cette période difficile comme changer les pédagogies, alléger certains contenus, revoir la dynamique pédagogique pour que ça ne soit pas lassant et bien sûr prendre en compte un possible épuisement numérique. Comme tout s’est bien passé durant le confinement, nous avons décidé en juin d’attribuer le prix de la créativité pédagogique de l’ISIT à l’unanimité de manière conjointe au corps professoral et au corps étudiant. Tout le monde a vraiment joué le jeu et ça nous permet de traverser de la meilleure des manières ce moment difficile.
Ensuite, nous avions anticipé une rentrée qui par définition sera hybride et ce n’est pas toujours facile à organiser. Quand on est à 100% présent sur site ou à 100% à distance, c’est facile à gérer. Mais dans cette nouvelle configuration, ça peut être plus compliqué. Nous avons dû en inventer un nouveau dans lequel il y a majoritairement un enseignement en présentiel avec toutes les précautions sanitaires qui sont prises. Mais cela devient hybride car on fait en sorte que les étudiants qui veulent à l’instant T suivre le cours à distance puisse le faire aussi et ainsi bénéficié de l’interaction avec le professeur, et ce grâce à un plan d’investissements que nous avons mené. Et enfin, un système de cours à totalement à distance mais avec un système renforcé par notre expérience passée.
Notre but : faire en sorte qu’aucun étudiant ne se sente exclu et puisse la même expérience pédagogique que les autres (en tout cas, la moins différente possible). On a notamment fait en sorte que les étudiants étrangers ou provinciaux qui ne pourraient pas nous rejoindre ne soient pas entravé dans leurs 3 premières années (pré-master) et puissent avoir accès à tout ce qu’il faut en ligne.
« Vigilance sanitaire extrême et maintient d’une interaction pédagogique de qualité »
Est-il possible de se positionner dans de telles circonstances sur de possibles salons comme My Future ou des journées portes ouvertes ?
Au début on se donnait des horizons mais qui se sont vite trouvés intenables. Cela aiguise notre volonté de maintenir aussi dans les autres activités de l’école comme la promotion cet équilibre entre distanciel et présentiel. Il est difficile de se projeter mais nous devons faire preuve de créativité car on a besoin d’exprimer de la manière la plus juste possible ce qu’est notre établissement en essayant au maximum de restaurer ou de faire passer la dimension humaine fondamentalement liée à ce que nous faisons. On est donc en train de réinventer au jour le jour car nous ne bénéficions pas d’une expérience passée qui puisse nous aider. On va donc là aussi devoir créer quelque chose qui relève de l’hybride mais en faisant ressortir le meilleur de l’hybride justement. Comment réinventer le contact humain si important pour nous alors même qu’il est contrarié par la situation actuelle ? C’est précisément tout l’enjeu qui est le nôtre. Nous devons expliquer aux jeunes ce qu’on fait dans nos écoles et la manière dont on les transforme, cela constitue un vrai défi pour les semaines et les mois à venir. On ne peut pas tout faire à distance et un passage par site est nécessaire à un moment ou à un autre.
Comment convaincre un lycéen de rejoindre l’ISIT lorsqu’il fera ses choix en début d’année prochaine ?
L’ISIT est la grande école qui vous prépare au savoir-faire avec la différence : des différences culturelles, des différences générationnelles, des différences de métiers, dans ce monde en pleine transformation majeure, ce qui est central c’est le passage de sens pour que les gens soient capables de collaborer et d’inventer des mondes différents. La grande école de l’expertise interculturelle qu’est l’ISIT sert à ça. Quand on est pétri de différences, de multilinguismes, d’expertise interculturelle, on est nourrit de cette capacité à naviguer dans l’inconnu et dans la différence pour en faire des projets nouveaux dans les organisations et les institutions internationales.
L’ISIT dessert tous les milieux professionnels : on veut travailler dans l’associatif, dans les entreprises, dans les institutions internationales, l’ISIT est véritablement la grande école généraliste de l’internationale. Si vous souhaitez rester vous mêmes et conjuguer votre talent avec le collectif, alors cette école est faite pour vous.
« La grande école du savoir-faire avec la différence »