Rachel, alias « mysweetrachel » sur les réseaux, est une jeune maman de 5 enfants qui partage sur les réseaux ses moments de famille et son métier d’institutrice. Le jeune femme de 33 ans est suivie par plus d’un million de personnes sur TikTok.
Le monde de l’influence se répand de plus en plus. Les réseaux sociaux comme TikTok touchent aujourd’hui un public très large et ne concernent plus seulement les adolescents. Nous avons eu la possibilité d’échanger avec Rachel afin qu’elle nous raconte son quotidien en tant qu’influenceuse.
Quel contenu proposez-vous sur TikTok ?
Ça fait maintenant deux ans que je suis sur ce réseau social et plus précisément 1 an que je suis influenceuse. Sur TikTok, je partage l’envers du décor du métier d’institutrice à travers des anecdotes, de l’humour et de l’autodérision. Je partage aussi mon quotidien en tant que mère de famille, nos vacances, nos activités…
Pourquoi avoir commencé les réseaux sociaux ?
Je me suis lancée dans les réseaux sociaux pour casser mon image de perfection en me moquant de moi-même. Aujourd’hui, je suis beaucoup moins perfectionniste. J’aime être transparente parce que j’ai remarqué qu’il y avait une énorme pression sur les réseaux sociaux. Tout le monde veut être parfait, tout est calculé.
“La vie qu’on voit sur les réseaux, ce n’est pas la vraie vie”
Sauf que moi, j’ai envie de montrer ma vie comme elle est et ça plaît aux gens et à moi aussi, j’aime être naturel. J’aime aussi le fait de ne pas avoir de retour comme “oh tu n’as pas fait ton ménage aujourd’hui » mais montrer que oui, je n’ai pas eu le temps de le faire et ce n’est pas grave. ça permet a beaucoup de femme de déculpabiliser de voir d’autres femmes qui, elles aussi, n’ont pas eu le temps de le faire. Une femme est comme elle est, elle n’a pas à changer pour plaire.
C’est bientôt la rentrée, comment s’organisent vos journées en tant que jeune maman / institutrice / influenceuse ?
J’ai la chance d’avoir un conjoint très présent. À l’approche de la rentrée, je m’occupe de la préparation de mes cours et lui à 100% des enfants. La journée, je suis à 100% dans mon métier prof. Je fais mon métier d’institutrice comme il le faut. Mon métier d’influenceuse n’a aucun impact sur mon métier d’institutrice. D’ailleurs, la plupart de mes collègues ne savent pas que je suis sur les réseaux. Je m’occupe de l’influence plutôt le soir ou le matin. Je m’occupe toute seule de mes réseaux, c’est-à-dire que je fais mes vidéos, et je les poste quand je le souhaite. Je prépare tout dans ma tête, je n’utilise pas de planning parce que si je n’arrive pas à tout faire, je vais beaucoup stresser.
Ça doit être vraiment fatiguant de jongler entre vos 2 métiers et votre rôle de maman. Comment faites-vous pour gérer psychologiquement ?
Finalement pas tant que ça. J’adore bouger depuis toujours, je n’arrive pas à rester en place. J’aime ce que je fais, j’essaie de ne pas me prendre la tête. Mes enfants m’ont toujours vu être très active. Grâce à cela, ils deviennent à leur tour très indépendants. Donc finalement mon métier d’influenceuse, mon métier d’institutrice et mon rôle de maman est tout naturel pour moi.
Est-ce que vous prenez du temps pour vous ?
Il est important pour moi de rester “femme”. Je fais mes ongles, je vais chez le coiffeur, je fais du shopping. Je prends le temps de faire des choses pour moi.
Est-ce que vos enfants sont conscients de votre notoriété ? Comment est-ce que vous leur avez expliqué que plus d’un million de personnes vous suivent ?
Pour eux, ce n’est qu’un chiffre, après, ils ont conscience que j’ai une certaine notoriété. Je n’ai pas forcément eu à leur expliquer. Quand les gens me demandent des photos dans la rue, quand certaines fois les gens nous fixent, ils s’en rendent bien compte de quelque chose. Je pense qu’ils sont fiers. Ils sont aussi très contents de recevoir des cadeaux grâce à mes partenariats !
Comme la plupart des influenceurs, vous faites face aux “haters”. Mais vous, vous le faites souvent sur le ton de la rigolade, on a l’impression que ça ne vous atteint pas. Comment gérez-vous ce mauvais côté des réseaux sociaux ?
Je pense vraiment qu’il faut le prendre sur le ton de l’autodérision, je ne me sens pas du tout mal face aux commentaires haineux. D’autant plus que la plupart du temps les gens ne me connaissent pas, ils ne me suivent même pas donc leurs avis ne comptent pas. Je préfère répondre en rigolant face aux commentaires notamment ceux vis-à-vis de la CAF. C’est de cette façon-là que je me protège.
Est-ce que vous avez de futurs projets en tant qu’influenceuse ? En tant que maman ?
En tant qu’influenceuse, je compte continuer mes projets de partenariat. Je suis en train de créer ma propre ligne de cosmétiques avec mon conjoint. Ce sera surtout lui qui va gérer la logistique comme ça je pourrai continuer d’enseigner et de passer du temps avec mes enfants. Pour le moment, aucun nom n’a été trouvé pour cette marque, mais comme on m’a connu sous le nom de “my_sweetbabys” ou encore “my_sweetrachel” je pensais continuer dans cette idée de my sweet … quelque chose. En tant que maman, nous sommes actuellement en train de préparer un voyage pour toute la famille l’année prochaine en Corée du Sud. C’est un pays où j’ai déjà eu la chance d’y aller donc je connais bien et j’aimerais le faire découvrir à mes enfants.