Le sous-marin argentin ARA San Juan a été porté disparu le 15 novembre dernier. Dimanche, Enrique Balbi, le représentant de la Marine argentine, a signalé la présence d’une anomalie hydroacoustique proche du lieu de sa disparition.
Après cette découverte, des navires ont été envoyés lundi matin sur les lieux pour établir un possible rapprochement entre l’anomalie et le sous-marin.
Le sous-marin diesel-électrique avait quitté le port d’Ushuaïa pour ensuite mettre le cap sur Mar del Plata (à 400 km au sud de Buenos Aires). À bord de l’engin se trouvaient quarante-quatre personnes.
« Nouveau contact en cours d’étude »
L’anomalie hydroacoustique a été détectée à environ 48 km du lieu du dernier son émis par le sous-marin disparu. « Un nouveau contact est en cours d’étude », signale Enrique Balbi dans la presse locale.
Test d’explosion
Dans la zone de disparition, la Marine argentine a exécuté un test d’explosion pour comparer les résultats avec celle qui aurait causé la disparition du sous-marin. Ce test a révélé que cette dernière était bien plus puissante. De plus, l’expérience a aussi permis de comparer les résultats avec le bruit hydroacoustique enregistré précédemment. « L’endroit choisi correspondait à l’endroit où un «phénomène unique, court et d’origine non-nucléaire, ressemblant à une explosion» avait été enregistré », selon Sputnik France.
Sous-marin argentin disparu: « On nous a menti », crient les proches des marins https://t.co/3GsTXWmCpo pic.twitter.com/OygunjjTmY
— L’Express (@LEXPRESS) 24 novembre 2017
Les recherches avaient été abandonnées
Vendredi dernier, la marine argentine annonçait la fin des recherches du sous-marin dans l’Atlantique Sud. Ces dernières ont tout de même révélé qu’il serait probablement à plus de 900 mètres de profondeur. Lundi, les familles des personnes portées disparues ont manifesté pour exiger des explications à la présidence argentine sur l’arrêt des recherches. « C’est pour nos héros. Nous voulons qu’ils continuent les recherches, nous les voulons ici. Je l’ai dit à de nombreuses reprises : vous les avez pris alors ramenez-les nous », a témoigné la femme d’un marin.