En plein crise sanitaire, Marine Le Pen a décidé de décaler du 15 janvier au 5 février son premier grand meeting afin d’éviter de trop fortes contaminations.
Alors que la situation sanitaire se complique de jours en jours, Marine Le Pen a décidé de décaler son « Grand Meeting de Reims » du 15 janvier au 5 février. Un report de trois semaines qui s’inscrit dans une période d’inquiétude face au variant Omicron. En effet, un pic de l’épidémie est est attendu vers le 15 janvier, date du début de la campagne de la candidate du Rassemblement National. La situation sanitaire n’empêche pourtant pas les meetings politiques d’avoir lieu, puisqu’ils ne sont pas éligibles aux jauges prévues par le gouvernement pour les rassemblements en intérieur et extérieur en raison d’une protection que l’on peut retrouver dans l’article 58 de la Constitution. « Le Conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection du président de la République. Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin »
Marine Le Pen a annoncé, via un communiqué de presse, son souhait de réaliser le 15 janvier une « déclaration solennelle dans un lieu symbolique », date qui sera également le début de l’opération « 5000 marchés au cours de laquelle la candidate, ses porte-paroles et ses militants sillonneront la France à la rencontre des Français ». Une façon de commencer sa campagne présidentielle, quatre mois avant les élections.
Durant les prochains meetings, le parti souhaite mettre en place des jauges proportionnelles à la taille des salles et obliger le port du masque, sans présentation du pass sanitaire/vaccinal. Une volonté qui s’inscrit dans les propos qu’avait tenu Marine Le Pen face aux journalistes à propos de son opposition au projet de pass vaccinal lors de son déplacement à Mayotte à la mi-décembre : « C’est donc une obligation vaccinale. Ce qu’on nous a absolument promis de ne pas faire est en train de se réaliser (…) toujours dans le sens d’un plus grand enfermement des Français, d’une perte de plus en plus lourde de nos libertés individuelles ».