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Maroquinerie LEON FLAM : l’invitation au voyage et à l’aventure

Louis Epaulard LEON FLAM

La maroquinerie LEON FLAM a été cofondée en 2011 par Guillaume Gibault et Louis Epaulard (photo en Une). Ressuscitant l’atelier de son arrière grand-père, Guillaume Gibault a voulu créer une marque moderne, surfant sur l’imaginaire des grands aviateurs de l’entre-deux-guerres et proposant des produits haut de gamme à des prix raisonnables.

C’est l’histoire d’un jeune entrepreneur passionné d’aviation, et d’une vieille photographie. Un jour, Guillaume Gibault tombe par hasard sur un vieux cliché en noir et blanc, souvenir de famille. Sur ce cliché, Léon Flam, son arrière grand-père, se tient devant son atelier de maroquinerie.

C’était en 1924 à Paris. Léon Flam, artisan exigeant, fabriquait des bagages en toile et en cuir. Son savoir-faire attirait tous les grands aviateurs des « années folles » venant acheter leur nécessaire : Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaume, Jean Mermoz…

Cliché LEON FLAM 1924

Le vieux cliché de l’atelier de Léon Flam à Paris en 1924

Cette époque, c’était celle des héros de l’aéropostale. Celle de ces jeunes pilotes qui partaient de Toulouse pour livrer le courrier dans le désert saharien ou en Amérique du Sud. A l’époque, l’aviation n’était pas une sinécure. Chaque kilogramme embarqué dans la carlingue avait son importance et le voyage se faisait souvent au péril de la vie des pilotes.

A partir de cette photo, Guillaume Gibault décide de faire revivre cet héritage. Avec un copain d’école, Louis Epaulard, ils ressuscitent la maroquinerie. « C’était le signe qu’il nous fallait pour entreprendre cette aventure, explique Louis Epaulard, en parlant du cliché. Cet univers d’aventuriers était suffisamment fort pour que les gens puissent s’y identifier. D’une certaine manière, nous sommes tous des aventuriers. La vie est une aventure qui se vit au jour le jour. »

L’aventure LEON FLAM

Justement la création et le développement de la marque a été une belle aventure pour Louis. « Avant de créer la maroquinerie, je sortais d’une formation d’ingénieur à l’école Supélec et d’un cursus en management à Atlanta, aux Etats-Unis. » Le jeune entrepreneur, forgé par son expérience outre-atlantique, et son associé Guillaume Gibault sont prêt à « entreprendre ensemble » l’aventure LEON FLAM, qui débute en décembre 2011.

Feutre bleu LEON FLAM

Un basique de la marque LEON FLAM : le sac en cuir et feutre bleu

Les débuts sont difficiles. « On n’avait pas les mêmes moyens de communication que les grandes enseignes, explique Louis. Il fallait se battre et être patient pour faire connaître la marque et l’implanter dans un inconscient collectif. » Au départ la collection ne compte que trois sacs, déclinés en trois couleurs.

Mais petit à petit, la persévérance de Louis et Guillaume porte ses fruits. Les produits se développent d’abord sur le web, puis entrent dans les grands magasins parisiens (Galeries Lafayette, le Printemps). Des clients étrangers, notamment japonais, apprécient la marque. « Les Japonais adorent Paris et le Made in France », explique Louis.

Des produits artisanaux de très haute qualité

En mai 2015, la première boutique en propre ouvre à Paris, au 6 rue des filles du calvaire. « Une étape importante pour nous, confie Louis. Enfin nous pouvions exprimer notre univers dans un lieu dédié. » Avant d’être en boutique, les sacs, vestes, gants et autres accessoires en tous genres sont fabriqués selon les standards artisanaux de l’époque.

Façade boutique LEON FLAM

La façade de la boutique LEON FLAM, au 6 rue des filles du calvaire à Paris.

Les peaux sont donc salées au sortir de l’abattoir puis conservées, avant de subir un tannage végétal. En plus d’être respectueuse de l’environnement, cette méthode permet d’obtenir un cuir avec très peu de finitions. D’autres cuirs plus ordinaires sont plastifiées ou peints, ce qui leur offre une certaine résistance.

« Nous, au contraire, avons fait le choix d’un cuir brut, sans finitions, explique Louis. L’avantage, c’est que le cuir vieillit, se patine, change de couleur, évolue avec le temps. Et il dure. » Pour autant, Louis se défend d’avoir créé une marque « vintage ». « LEON FLAM est une marque moderne, avec en transparence cet imaginaire des pionniers de l’aéropostal. Notre but est de faire rêver les gens sur les opportunités d’aventure qu’offre la vie moderne, tout en respectant les standards artisanaux de l’époque. »

En plus d’être des produits artisanaux de qualité, les bagages LEON FLAM sont relativement accessibles et représentent un bon investissement. « Les hommes trouvent plus intéressant aujourd’hui de consommer des produits qui durent que des produits jetables », toujours selon Louis. Alors mesdemoiselles, mesdames, si vous voulez offrir à votre mari, votre père ou encore votre frère un cadeau élégant pour Noël mais que vous n’avez pas d’idées…

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