Une semaine après le déconfinement, un triste constat se fait dans les villes comme dans les campagnes. Sur les routes ou en pleine nature des dizaines de masques jetables jonchent les sols. Une nouvelle pollution aux conséquences catastrophiques pour l’environnement.
Depuis le début du confinement, tout le monde n’a que ce mot à la bouche : les masques. S’ils manquaient à l’appel au début de la pandémie, aujourd’hui ils sont accessibles à la vente un peu partout. Mis à disposition du grand public, les masques jetables ont bien du mal à trouver le chemin des poubelles et polluent notre environnement ! Dans les forêts, sur les bords de routes, dans les caniveaux… Les masques de protection sont devenus en quelques jours les nouveaux pollueurs à grande échelle.
Pour rappel, le temps de dégradation d’un masque jetable, constitué de plastique, est de 450 ans ! En se dégradant, ils libèrent également des produits toxiques et créent des micros-plastiques. Bref, c’est une catastrophe pour l’environnement.
Des pièges redoutables
S’ils sont nocifs pour la flore, la faune est elle aussi grandement touchée. Le groupe « Plastic Attack France » a d’ailleurs lui-même pousser son coup de gueule, lundi 18 mai sur sa page Facebook, contre ces envahisseurs. En légende d’une photo d’un oiseau mort à cause d’un masque, ceux-ci ont fustigé : « Cet oiseau a été étranglé par les élastiques de ce masque abandonné en pleine forêt, il n’a malheureusement pas survécu. En pleine nature, les masques peuvent, comme ici, devenir des pièges mortels pour la faune, avant même de se dégrader ! »
Jeter quelque objet que ce soit est un grave manque de civisme. De nombreuses poubelles publiques sont à disposition pour éviter ce type de pollution. Il existe déjà bien assez de pollueurs qui nuisent à notre planète, n’en rajoutons pas.