Meilleur performance mondiale de l’année sur 50 m dos lors des demi-finales des Mondiaux de natation (24″30), Camille Lacourt prétend désormais à la médaille d’or ce dimanche à Budapest. A l’occasion des derniers championnats du monde de sa carrière, le double tenant du titre pourrait remporter un ultime succès en conclusion d’une carrière resplendissante.
Impérial, Camille Lacourt rêve de réaliser le dernier exploit de sa carrière à Budapest ce dimanche. Quadruple champion du monde en grand bassin et cinq fois champion d’Europe, le spécialiste des épreuves de dos a l’occasion de remporter un cinquième titre mondial. Le nageur français a déjà brillé lors des demi-finales de l’épreuve samedi, terminant meilleur temps mondial de l’année (24″30).
LE RÉVEIL DE LACOURT !!! MEILLEURE PERFORMANCE MONDIALE !!! ???????? #FINAWorlds #BUDAPEST2017 @Cam_Lacourt pic.twitter.com/4b6iLKsK61
— francetv sport (@francetvsport) 29 juillet 2017
« J’étais bien, je voulais faire mieux que ce matin en séries, s’est félicité l’icône de la natation française au micro de France Télévisions. J’étais à fond, j’étais concentré, je suis ravi que ça réponde. »
L’épilogue d’un parcours extraordinaire couronné de 21 titres de champion de France et du premier titre mondial de la natation française du 100 m dos avec Jérémy Stravius en 2011 (52″76). Son compatriote, avec qui il avait partagé la médaille d’or à Shanghai, est également qualifié pour la finale (24″81) qui se disputera à 18 h 05.
La reconversion à l’écart des bassins
Le sportif de 32 ans prépare déjà sa reconversion, à l’écart des bassins dans lesquels il baigne depuis tant d’années. Camille Lacourt avait inauguré un bar à cocktails dans le 6e arrondissement de Paris fin avril. Celui-ci envisage également de signer de nombreux contrats et shootings de marques, lui dont les revenus de sponsors s’élevaient à 700 000 € par an alors qu’il préparait déjà les Mondiaux de Budapest. L’occasion aussi pour le père de famille de passer plus de temps avec sa fille, Jazz, âgée de 4 ans. « Ma priorité, c’est ma fille. Je la dépose le matin à l’école et vais la chercher le soir, et ça, c’est le bonheur« , confiait-il au journal 20 Minutes en mars dernier.
MERCI CHAMPION ??????? pic.twitter.com/tGzydSwgJS
— FFN (@FFNatation) 2 juillet 2017