Les forces de l’ordre ont débuté ce jeudi matin une nouvelle opération d’expulsion de zadistes toujours présents sur le site. Une dizaine de « squats » doivent être évacués. Dix-neuf escadrons de gendarmerie sont mobilisés pour cette deuxième opération qui se poursuivra vendredi.
#NDDL Les opérations d’expulsions et de déconstructions de squats ont repris ce matin, dès 6h, sur le site de #NotreDameDesLandes pic.twitter.com/l5KMbx4JwB
— GendarmerieNationale (@Gendarmerie) 17 mai 2018
Des tirs de grenades lacrymogènes étaient audibles, ce matin, près de la forêt de Rohan. Une deuxième opération d’expulsion sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes visant une dizaine de « squats« , lieux de vie des zadistes. L’opération a démarré aux alentours de 6 heures ce matin, selon l’AFP.
1.500 à 1.700 militaires sur place
Dix-neuf escadrons de gendarmerie, sont présents sur le secteur, ce qui signifie 1 500 à 1 700 militaires sur place. Selon le général Gérard Lizurey, directeur général de la gendarmerie, nationale, un communiqué destiné aux zadistes a été envoyé. Il contenait la liste des « squats » qui vont être évacués aujourd’hui, de manière à éviter « les surprises« .
Communiqué sur la seconde phase d’expulsion : #ZAD pic.twitter.com/KFtOStJDIx
— Zone À Défendre (@ZAD_NDDL) 17 mai 2018
Dans le courant de la matinée, des engins militaires de la sécurité civile ont déblayé l’axe du chemin de Suez afin de faciliter l’accès à la zone aux entreprises de déménagement et de reconstruction.
Sept personnes sont expulsées sur un des lieux visés appelé « Le Chat teigne » qui était encore occupé. Aucune interpellation n’a eu lieu dans la journée.
« Moins violent qu’au mois d’avril »
Au terme de la matinée d’intervention des forces de l’ordre dans la Zad, le général affirme que les affrontements, ont été « relativement mineurs » et qu’il « y a eu des contacts, des jets de projectiles, mais pas une violence telle qu’on l’a connue en avril ».
Selon le journal Le Point et selon la gendarmerie, une dizaine de lieux de vie ont été visés au total durant l’opération qui « va durer quelques jours mais sera allégée pour le week-end ».