Un magasin qui vend des invendus existe, et il est à Paris. Écologique et économe, vendre les gueules cassées de la consommation n’a jamais été si utile.
« Pour réduire le gaspillage des fruits et légumes moches. »
La rue du Pré Saint-Gervais (19e) accueille désormais cette enseigne. Grace au budget participatif, ce magasin récupère des fruits/légumes, du frais, des surgelés, et vrac provenant directement des producteurs et du marché de Rungis. Une équipe de plus de 300 fournisseurs locaux permettent de remplir les 250 m2 d’espace du magasin.
« Lorsque nous récupérons les invendus, nous évitons la perte et fournissons un complément de revenus aux fournisseurs. Nous leur achetons des produits hors-normes, qui ne répondent pas aux standards de la grande distribution. Ils présentent un défaut d’emballage ou esthétique, un mauvais calibre ou leur délai de consommation restant est court.« -Charles Lottmann, co-fondateur
« Il s’agit proposer à la population aux revenus modestes une alimentation de qualité et durable,S’ils ne répondent plus au standard des grandes surfaces, les produits restent de qualité. Près de 15% des références sont labellisés bio. »
Pour les prix, on note une baisse d’en moyenne 30% par rapport aux grandes surfaces, notamment sur la viande, devenue un luxe pour beaucoup. Développé avec Alimentation pour Tous le but est ici de mettre en relation les particuliers donneurs de nourriture et les demandeurs alimentaires. L’idée est de faciliter l’accès à tout types de produits tout en évitant le gaspillage inutile. En variant les plaisirs ce genre d’enseignes favorisent le partage et la vie de l’arrondissement.
Que ce soit les produits industriels ou naturels, l’enseigne base son image sur l’idée que ces produits sont rejetés. On peut lire devant le magasin des pancartes disant « Malgré nos gueules cassées, vous ne regrettez pas de nous avoir sauvé » ou encore « On va chez toi ou je vais à la poubelle ». NOUS anti-gaspi ouvre de 9h à 18h au 64 rue du Pré Saint-Gervais. Si vous voulez sauver ces délicieux aliments les arrivages sont constants.
À lire également :
Mouvement étudiant contre la précarité : blocus de l’Université Bordeaux-Montaigne
Grèce : La crise réellement finie ?