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On a lu pour vous… Astérix et la Transitalique 

Deux ans après la parution du Papyrus de César, les aventures d’Astérix font leur grand retour. Le 37e tome de la série, qui s’intitule, Astérix et la Transitalique, nous emmène en Italie. Nous l’avons lu, voici notre avis.

Toujours aussi bon ?

En ouvrant la bande-dessinée, une première surprise apparaît. La fameuse carte de la Gaule a disparu, simple « parti pris éditorial », confie l’éditeur. Elle est « remplacée » quelques pages plus loin par une celle de l’Italique.

La nouvelle carte de l’Italique.

Après seulement quelques pages, nous sommes rassurés : l’univers qui a fait le succès de la saga Astérix est bien présent. On retrouve ainsi tous les éléments qui ont fait le charme des aventures d’Astérix : drôle, agréable et bourré de clins d’oeil, la BD se dévore sans voir le temps passer.

César, ravi de retrouver les irréductibles gaulois.

Il parle de quoi ce nouveau Astérix ?

Ce tome nous fait voyager en Italique (jeu de mot désignant la péninsule italienne vous l’aurez compris). Lactus Bifidus, un sénateur paresseux et cupide, responsable des voies romaines, est accusé de détourner les fonds publics qui lui sont accordés à des fins personnelles.

Pour se défendre, le sénateur annonce l’organisation d’une course de chars « exceptionnelle » qui traversera toute la péninsule, censée prouver la qualité des voies romaines dont il a la responsabilité. Cette course est la Transitalique, d’où le titre de la BD.

Cet évènement prend une ampleur que n’avait pas soupçonnée le sénateur, puisque César en personne vient lui faire part de sa gratitude et de son respect pour avoir eu cette excellente idée. Cependant, l’Empereur exige une victoire romaine, sans quoi il sera contraint d’envoyer Lactus Bifidus en Cyrénaïque (la Libye actuelle).

Obélix, comme dans l’opus paru deux ans auparavant, décide de suivre une de ses prémonitions  et participe à la course, laquelle doit normalement le voir sacré champion.

Mais comme vous pouvez l’imaginer, la course ne va pas être de tout repos et toute une série de péripéties va agrémenter le récit de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad. Le principe de la course rappelle le Tour de France avec, comme pour la célèbre épreuve de cyclisme, une caravane qui distribue tout un tas de goodies et accessoires.

Les clins-d’oeil ne s’arrêtent pas là, tout y passe. Du réchauffement climatique à la corruption dans le sport, beaucoup de sujets sont abordés avec toujours beaucoup d’humour.

Clin-d’oeil des auteurs au célèbre tableau de Léonard Da Vinci, la Joconde.

De Venise à Naples en passant par Parme, un long voyage vous attend. Vous croiserez, tout au long de l’aventure, les irréductibles Gaulois, accompagnés entre-autres des célèbres Barbe-rouge, César etc… mais également des personnages aux noms drôles et loufoques comme MadMax ou encore Ecotax.

Les Romains n’ont rien perdu du panel de clichés qui les caractérise : toujours aussi prétentieux et stupides, ils répéteront volontiers les erreurs qui ont fait leur charme dans la série.

Verdict : nous avons « kiffé » retrouver Astérix et sa bande et on vous le recommande fortement, par Toutatis !

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