Santé

Nouvelle-Zélande : le gouvernement plébiscite les alternatives à la cigarette

Le gouvernement néo-zélandais a annoncé vouloir faire voter en 2019 une nouvelle législation anti-tabac intégrant le principe de réduction des risques et facilitant l’accès aux alternatives à la cigarette, comme la cigarette électronique ou le tabac à chauffer, jugées moins dangereuses. Le but : aider les fumeurs à arrêter la cigarette et réduire les risques pour la santé liés au tabac.

L’annonce des autorités de Wellington intervient après que le Royal Australian and New Zealand College of Psychiatrists (association des psychiatres de Nouvelle-Zélande et d’Australie) ait recommandé de cataloguer la cigarette électronique comme une mesure de réduction des risques tabagiques.

Selon la ministre adjointe à la Santé de Nouvelle-Zélande, Jenny Salesa, le travail législatif du gouvernement vise notamment à garantir aux fumeurs « une meilleure confiance » dans la qualité des produits qu’ils choisissent comme alternative à la cigarette, qu’il s’agisse de cigarette électronique ou de tabac à chauffer.

« Nous accompagnons les Néo-Zélandais à être en meilleure santé en aidant les fumeurs à basculer vers des produits moins dangereux, tout en protégeant les personnes qui ne fument pas, en particulier les jeunes », a précisé Mme Salesa avant d’indiquer que les substituts à la cigarette disposeraient d’une signalétique propre et qu’ils ne pourraient être achetés par des mineurs.

La décision du gouvernement néo-zélandais d’inclure les alternatives à la cigarette dans son programme anti-tabac s’inscrit dans le cadre d’un plan visant à éradiquer le tabac de l’archipel d’ici 2025 (SmokeFree 2025), dans un contexte positif où la consommation de tabac recule régulièrement depuis plusieurs années. Le taux de fumeurs est actuellement de 13,8% contre plus de 18% il y a trois ans.

« Le ministère de la Santé pense que les produits de substitution possèdent le potentiel pour apporter une contribution au plan Smoke Free 2025 », indique d’ailleurs le ministère sur son site Internet en précisant recommander aux fumeurs désireux de basculer vers ces options de se tourner vers leurs centres de santé locaux, afin d’obtenir des informations individualisées sur les différentes options disponibles.

 

 

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