Attendue sur OCS le 5 septembre, Missions saison 2 nous réserve un nombre incalculable de surprises jusqu’à un final qui relance totalement la série.
Précédemment dans Missions : Les milliardaires se font la guerre pour conquérir Mars. Le premier à avoir monté une mission est européen, William Meyer. Il a réuni les meilleurs astronautes et scientifiques français, italiens et allemands. Après 10 mois de voyage, la veille d’atterrir sur la planète rouge, ils découvrent que leurs concurrents américains se sont déjà posés et ne donnent plus aucun signe de vie. Après un atterrissage catastrophique, ils découvrent qu’il ne reste que des débris du vaisseau américain… et un rescapé. Seulement, l’homme n’a jamais fait partie de cette mission. Il s’appelle Vladimir Komarov, il est russe. C’est le premier homme à avoir perdu la vie dans l’espace… en 1967!
C’est quoi Missions saison 2 ? Cinq ans ont passé depuis le retour de l’équipage d’Ulysse sur Terre. Les souvenirs et les traumatismes du premier voyage vers Mars hantent encore chacun des survivants de la mission. Mais une vision de Jeanne partagée par chacun d’eux va tout changer. Désormais, ils en sont sûrs : elle est vivante. Quelque part. Sous l’égide de William Meyer et dans le plus grand secret, une nouvelle mission pour la Planète Rouge est lancée pour la retrouver. Mais le milliardaire n’a pas révélé tous ses secrets à son équipage. Mars non plus.
Missions : une saison 2 très différente
C’est début septembre que Missions saison 2 arrivera sur OCS pour 10 nouveaux épisodes. Une série d’aventure dans l’espace gonflée par une mythologie complexe digne de Lost, c’est le pari de cette saison qui sous bien des aspects se montre très différente de la première. Fini les moments parfois un peu léger du côté du jeu, place à du grand spectacle, des grands espaces. Ce qui frappe d’entrée sur cette saison c’est la sensation que tout a été monté d’un niveau pour offrir le meilleur. Cela se voit à tous les niveaux et la qualité du travail effectué sur la série laisse bouche bée tant on n’est pas habitué à voir cela dans notre fiction. L’équipe prend des paris qui se révéleront payants au terme de cette saison même si cela peut parfois pour le moins décontenancer même les plus fervents défenseur de la série.
Après une saison 1 à la mythologie complexe, la saison 2 débarque 2 ans après avec une choix qui aurait pu être une bonne idée : en déplaçant l’intrigue et en opérant un bond de 5 ans dans le futur, Missions semble permettre à un nouveau public de les rejoindre. Mais le début de saison est parfois un peu compliqué pour raccrocher les wagons d’une mythologie complexe. On a parfois même l’impression de voir une nouvelle série : nouvel environnement, nouvelle dynamique, Missions saison 2 effectue un voyage au delà de ses limites, se payant même le luxe de séquences d’ordinaire peu coutumières d’un début de saison comme 5 minutes sans aucun dialogue.
Disons le tout de go : nous avons eu un peu peur en ce début de saison, peur d’être largué et de ne pas retrouver la série qu’on avait aimé.
Au delà des deux premiers épisodes (et en totale confiance avec l’équipe créative), on retrouve rapidement ce qui nous a plu en saison 1. Une fois nos repères retrouvés, Missions déroule à un rythme soutenu, maîtrisant ses surprises et ses cliffhangers de fin d’épisode, s’offre en plus des références habituelles à Lost, de nouvelles références à des séries importantes comme Battlestar Galactica. La série retrouve rapidement un rythme de croisière redoutable, retient les leçons de sa grande sœur Lost en apportant de vraies réponses à des mystères de la saison 1… comme pour mieux ouvrir d’autres trappes et relancer la série dans une direction qu’on ne soupçonnait pas en fin de saison 2.
En revanche, la richesse de la mythologie de Missions pose elle-même les limites du format 26 minutes pour ce type de programmes. Le 52 minutes serait plus approprié sans doute pour encore plus développer les personnages et moins voir s’enchaîner les twists. Cela se fait encore plus ressentir dans cette nouvelle salve d’épisodes.
Les points positifs de la saison 2
La réalisation impeccable de Julien Lacombe
Un scénario et mythologie forts et redoutables
L’arrivée de Barbara Probst dans un rôle savoureux
La confirmation que l’on peut (re)faire une bonne série de genre en France