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On regarde ou pas ? Scream VI, « le sequel du requel »

Attendu depuis la relance de la franchise en 2022, Scream VI déboule à New York et sur nos écrans pour une suite enlevée et plutôt réussie.

C’est quoi Scream VI ? Un an après la dernière vague de meurtres perpétrée par Ghostface à Woodsboro, quatre survivants font désormais leur vie à New York et tentent de laisser derrière eux leur passé en commun. Mais Ghostface semble les avoir suivi jusque là et bien décidé à les faire payer pour ce qui est arrivé. Qui se cache derrière le masque ?

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L’essentiel

Portée par le succès de la relance de Halloween, la franchise Scream s’est aussi relancée en 2022 et a visiblement plutôt convaincu à la fois le public et la critique. Ce 5ème volet a été l’occasion de lancer une nouvelle génération de personnages traquée par le tueur masqué, tout en ayant l’appui des survivants (notamment la Queen Sydney).
Ce 6ème épisode enfonce le clou en portant au centre des rebondissements les nouveaux personnages introduits l’an passé, notamment les deux sœurs Carpenter. Pour la première fois en 6 épisodes, Neve Campbell n’est pas présente dans cet épisode, ne reste plus que Courtney Cox dans un rôle secondaire. Cet épisode est l’occasion de voir revenir Hayden Panettiere dans le rôle de Kirby, personnage introduit dans Scream 4.

On aime

En 2022, Scream avait réussi sa relance en créant les sœurs Carpenter, nouveaux personnages reliés à l’ancienne génération. Le Scream original de 1996 était repris dans celui-ci comme un miroir de l’intrigue. A l’image d’un des volets de Vendredi 13, Ghostface débarque à New York dans cet épisode et semble plus à l’aise que jamais dans la Big Apple. Nous avions beaucoup aimé la relance de la franchise qui semblait s’inscrire davantage dans les pas du 1er, oubliant au passage les autres personnages /tueurs des volets précédents. Scream VI se repositionne dans la franchise globale grâce à la présence de ce lieu iconique présenté dans la bande annonce, à savoir le sanctuaire dédié à Ghostface. Cela n’apparaîtra pas comme la partie la plus « crédible » de l’histoire car comme le fait remarquer Tara, tous ces objets portés par le tueur au fil des épisodes sont censés être des scellés protégés par la police. En revanche, fidèle à sa tradition, le film nous offre une scène d’ouverture d’anthologie et toute nouvelle, comme on ne l’a jamais vu dans la saga jusqu’à présent. On en dira pas plus mais la scène est à la fois forte et très étonnante !

Autre gros point positif à savoir l’action qui ne connaît aucun point mort, avec un rythme bien plus soutenu que dans les épisodes précédents. De même Ghostface y apparaît bien plus sauvage et beaucoup moins « second degré » que dans ses précédentes incarnations. Il agit de manière ultra brutale, froide, et surtout n’importe quand et n’importe où, même dans une ville où l’on est rarement seul comme à New York. Il y a de nombreux moments à l’intensité forte, comme cette attaque brutale en pleine rue et qui se poursuit dans une superette de quartier, ou même dans cet instant suspendu entre deux fenêtres.

A lire aussi : 10 choses à savoir sur la saga Scream | VL Média (vl-media.fr)

Enfin, Scream VI réussit très à nous surprendre une nouvelle fois dans la révélation du ou des coupables en proposant une solution encore jamais vue jusque là. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le ou les coupables sont particulièrement coriaces et semblent habiter par une volonté d’en découdre qui n’a pour le coup rien à avoir avec la passion du cinéma. « On s’en fout des films », confie même Ghostface juste avant de commettre un de ses crimes. Côté casting, on voit que Jenna Ortega (Wednesday) a pris de l’ampleur car elle s’y montre bien plus à l’aise, elle « bouffe » même l’écran et bien plus que Melissa Barrera qui incarne sa scoeur et dont la prestation demeure tout de même plus que convaincante. Gros coup de cœur pour Jasmin Savoy Brown en Mindy (cousine de Randy) en fine connaisseuse des slashers mains incapables de deviner qui est le coupable.
Alors que le volet précédent semblait prendre ses distances avec les épisodes 2 à 4 (pour mieux se mettre dans les pas du premier), celui-ci se repositionne dans une franchise globale (avec le sanctuaire), ne serait-ce qu’en mentionnant les autres coupables. Ce qui laisse présager un axe possiblement intéressant si un Scream VII voit le jour (on en parlera dans un article à venir).

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On aime moins ?

C’est un des travers de cette franchise depuis le début : le côté « invulnérable » des héros, et pas seulement « the final girl ». A force de voir ces derniers survirent encore et toujours à des coups de couteau, on ne tremble plus pour eux. Ce n’est pas qu’on veut les voir mourir mais cette invulnérabilité frôle le ridicule (vous le verrez une fois de plus dans cet épisode). De même, on regrette que les éléments amorcés sur l’épisode dernier (la personnalité trouble de Sam) soit traités avec aussi de légèreté alors qu’il y aurait vraiment à matière à renouveler en profondeur la franchise et la faire sortir de son statut de « whodunit ».

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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