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Ouvrons les données publiques et donnons les moyens de les comprendre. Même transparent, un budget peut être illisible !

Candidat aux législatives des Français de l’étranger en Asie-Océanie, Romain Arcizet entend totalement revisiter la gouvernance des organisations publiques à travers un programme qui s’apparente à un vrai laboratoire d’idées et de transformation du récit de l’action publique. Saisine citoyenne, force de créativité et d’initiative, nouveaux modes de relation avec le réseau diplomatique et consulaire… Les idées inventives ne manquent pas !  Les passerelles avec les nouvelles technologies et les méthodes modernes d’ingénierie non plus.  Sombre présage pour le Quai d’Orsay qui ne décidera plus comme hier ?  Ou nouveau souffle pour les expatriés Français?

INTERVIEW DE ROMAIN ARCIZET, CANDIDAT AUX LÉGISLATIVES DES FRANCAIS DE L’ETRANGER DANS LA 11EME CIRCONSCRIPTION

FONDATEUR DU PARTI INDÉPENDANT CONSTRUCTIF

1/ Pourriez-vous nous présenter les grandes lignes de force auxquelles vous êtes le plus attachées dans la construction de votre mouvement ?

Indépendant pour conserver ma liberté de parole, mon sens du jugement. Constructif pour mettre au service de nos concitoyens mon expérience professionnelle dans l’action : régler les problèmes un par un et ne pas les lâcher tant qu’une solution n’a pas été trouvée. Les missions du député outre le vote des lois au niveau national, sera de proposer des lois qui amélioreront la vie des Français de l’étranger. Ce sont des missions concrètes dans une logique d’analyse et de pragmatisme.

2/ L’entreprise UpCycle va installer à Paris la première champignonnière urbaine qui fonctionnera grâce au marc de café. L’objectif de cette initiative baptisée U-Farm est de produire une alimentation de qualité à l’empreinte carbone quasi nulle, grâce à des déchets transformés en ressources. Que vous inspire cette initiative ? Avez-vous déjà rencontré des expérimentations similaires ?

On ne peut pas produire tous les produits de l’agriculture dans nos pays, mais ceux qui le peuvent doivent au maximum l’être. Quand on parle d’empreinte carbone, c’est surtout le problème du transport qui intervient. Le prix de l’essence rendra bientôt les cultures de ce style très rentable, il existe déjà en France de nombreuses coopératives et des systèmes pour pouvoir avoir accès à des légumes de saison produits localement. Les gens qui souscrivent à ce système ont droit chaque semaine a des paniers de légumes bios, cela réduits les intermédiaires et permet au producteur et au consommateur de sortir gagnant.

3/ Plusieurs responsables politiques prônent un « Buy European Act » sur le modèle américain. Une idée qui séduit de plus en plus une Europe en crise. Et qui viserait à mieux intégrer les PME dans la commande publique. Selon vous, ce type de programme devrait-il intégrer des critères environnementaux ? Si oui, lesquels ?

Les normes européennes existent depuis très longtemps, et nous devons continuer à contrôler et homologuer les produits de cette manière. En terme d’environnement, nous avons même rajouter à la constitution une charte environnementale. Les critère environnementaux, au delà de la préservation de la planète sont aussi des critères de qualité, il est donc important de les intégrer, et de les conserver. Le Buy European Act va plus loin pour moi, cela concerne à la fois la finance, et les réseaux de transport et d’énergie. On ne doit pas imposer aux gens d’acheter européen, mais on peut, à travers un système de taxe, faire en sorte que les produits qui ne sont pas européens rapportent à l’Etat. C’est le cas dans de nombreux pays d’Asie qui taxent les produit importés pour protéger leur économie. Cet acte doit pour moi être une volonté politique autant qu’un volonté du consommateur.

4/ Certaines villes asiatiques sont pionnières en matière d’open-data. L’ouverture des données publiques vous parait-elle aller dans le sens d’une meilleure transparence de la vie publique ? Quels outils faudrait-il imaginer pour une meilleure appropriation de l’espace public par la société civile ?

On doit à la fois ouvrir les données publiques, et donner les moyens au grand public de pouvoir les comprendre. Même transparent, un budget peut être illisible. On doit élaborer les  outils pour permettre de comprendre l’open data, le maîtriser également. L’équilibre budgétaire n’a pas empêché notre dette d’atteindre des sommets, tout simplement parce qu’on a pas mis de seuil, d’alarmes dans nos systèmes de gestion. Moi qui vient de l’ingénierie, je ne peux concevoir une centrale électrique sans sécurités, sans délestages en cas de problèmes, et sans automatismes. Il doit en être de même pour la finance, qui se veut une science, mais qui refuse d’appliquer les outils à sa disposition pour se réguler. 

5/ L’une des images qui surgit à l’esprit lorsqu’on parle des nouveaux investissements énergétiques est la formidable expansion dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Quels conseils donneriez-vous à de jeunes français désireux de développer des activités dans ce domaine ?

En terme de production d’energie, nous utilisons déjà beaucoup les capteurs, qu’ils soient de pression, de courant, ou de temperature, et dans la salle de controle d’une centrale  on maitrise les données rentrante grace à des système type ERP, Base de donnée. Chaque donnée  est calibrée, chauqe événement enregistré, pour permettre visibilité, sécurité et longévité de la centrale.

Si la question porte sur l’Énergie qui est consommée, on peut de la même manière, avec un certain nombre de capteurs optimiser notre consommation, gérer l’ensoleillement, et donc l’intensité des lumières qu’on doit donner, etc. Dans le cas de projets nouveaux dans l’immobilier on teste déjà ces systèmes, avec quand même un gros bémol : l’electronique à une durée de vie plus faible que le mécanique pur, et aussi une consommation et un cout, il faudrait se poser la question du rendement et de l’efficacité, sur des gros ensemble type Mall, cela peut avoir un grande utilité.

 

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