La maire de Paris en a fait une promesse de campagne. Cette mesure assurant la gratuité des transports en commun pour les mineurs doit encore être votée.
Ce mandat place les jeunes au coeur de ses ambitions. C’est donc une annonce rassurante pour les parents d’enfants scolarisés dans la capitale. Cette volonté, émise par la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo lors de sa campagne pour sa réélection est soumise au vote du Conseil de Paris qui se déroule ce jeudi 23 juillet jusque demain. Si celle-ci reçoit un vote favorable, les jeunes scolarisés sur Paris de moins de 18 ans devront remplir un formulaire qui leur permettre d’être remboursés « au bout de cinq à six semaines ».
Un coût de 10 millions d’euros
Pour le moment, les enfants de moins de 11 ans scolarisés bénéficient de la gratuité des bus, métros et tramways de la ville. Quant aux collégiens et lycéens parisiens, Paris rembourse à 50 % de leur carte Imagine R. Cette volonté, considérée comme une « priorité » selon les dires de David Belliard, adjoint à la mairie de Paris en charge des mobilités, marquerait donc une nouvelle étape. Près de 10 millions d’euros seront alors déboursés pour mener ce projet à bien.
« Nous avons besoin d’avoir des mécanismes de solidarité dans une période de crise économique qui va aller malheureusement en s’amplifiant« .
Une mesure solidaire et écologique
Anne Hidalgo s’est fait réélire sur un programme axé largement sur l’écologie. Cette mesure s’inscrit aussi dans l’optique de venir en aide aux habitants en raison des conséquences économiques et sociales résultants de la crise sanitaire. Dans une interview accordée au Parisien, elle a précisé qu’il fallait « moins de voitures dans Paris. « Donc offrir des alternatives en matière de transports en commun« .
Outre la gratuité des transports en communs, les délibérations porteront également sur d’autres sujets… Comme la conférence citoyenne pour la révision du plan local d’urbanisme (PLU), le soutien à l’économie, le soutien aux familles, les logements…
Le groupe d’opposition UDI-Modem, de son côté, s’interroge au sujet du timing annoncé en raison de l’état des finances de la ville. En effet, cette mesure de 10 millions d’euros rentrera en vigueur pour la rentrée. Alors que la crise a déjà coûté près de 565 millions d’euros à la ville.