Ce mardi 27 juillet aux alentours de 17 heures, un homme a braqué une bijouterie Chaumet à Paris à l’aide d’une arme à poing. L’homme en costume serait reparti de la boutique avec en poche entre 2 à 3 millions d’euros.
Hier, un homme en costume gris s’est rendu à trottinette à la célèbre boutique du joaillier Chaumet, rue François-Ier, près des Champs-Élysées à Paris, pour y commettre un braquage. L’homme qui portait un masque chirurgical, s’est présenté au départ comme un riche client et a demandé à voir plusieurs pièces très chères, rapporte BFMTV.
Son arme n’avait pas été détectée
Au bout de quelques minutes, après avoir fait son repérage, le client qui semblait « lambda » a sorti de sa cachette son arme de poing. L’homme s’est mis à menacer les employés avec son arme à feu. Il a ordonné qu’on lui remette bijoux et pierres précieuses dans son sac
Toute la procédure s’est faite sans violences, rapporte l’AFP. l’homme a indiqué aux employés qu’il avait placé une bombe dans la bijouterie, explique Yoann Maras, secrétaire régional du syndicat de police Alliance Paris, à nos confrères de RMC. Ainsi, il a prévenu les personnes de la boutique que si l’un d’entre eux cherchait à sortir de l’établissement « cette bombe s’activerait », a précisé Yoann Maras.
Son pistolet automatique n’avait donc pas été détecté lors de son passage dans l’antichambre.
La fuite à trottinette électrique
Après avoir mis dans son sac une dizaine de pièces toutes très onéreuses, l’homme est reparti avec un butin d’une valeur estimée entre 2 et 3 millions d’euros. L’homme qui était venu sans cagoule et sans complices dans la boutique de luxe, s’est échappé en trottinette électrique.
Avant de quitter les lieux, le voleur s’était assuré d’enfermé les employés dans la boutique. Pour cela, il a fait usage d’un pass de sécurité.
Deux suspects interpellés de justesse étaient en route vers la Serbie
Selon nos dernières informations provenant de BFMTV, deux suspects ont été interpellés ce mercredi avec la majeure partie du butin. Les deux personnes étaient monté à bord d’un autocar qui allait en direction de Belgrade en Serbie. Le véhicule faisait alors une pause sur une aire d’autoroute, à 40 km de Metz.
Les deux suspects ont immédiatement été placés en garde à vue pour « vol en bande organisée avec arme » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime ».