L’identité du passeport syrien retrouvé vendredi soir près d’un kamikaze au Stade de France pourrait être celle d’un soldat de Bachar al-Assad tué il y a plusieurs mois.
Enfin une piste sur ce mystérieux passeport syrien retrouvé aux abords du Stade de France après les attentats du 13 novembre. L’Agence France Presse (AFP) a appris ce mardi, selon une source proche de l’enquête, que l’identité de ce passeport serait celle d’un soldat syrien de Bachar al-Assad tué il y a plusieurs mois.
Le soldat en question s’appellerait Ahmad al Mohammad et serait né le 10 septembre 1990 à Idleb, dans le nord-est de la Syrie. Deux hypothèses subsistent quant à la présence de ce passeport aux abords du Stade de France. Soit le document a été récupéré, soit il a été fabriqué à partir d’une véritable identité.
Selon l’enquête, le détenteur du passeport s’est présenté comme un migrant et a été enregistré sur l’île grecque de Leros le 3 octobre. Puis, il a quitté la Grèce à une date inconnue et a été repéré pour la dernière fois en Croatie quelques jours plus tard, avant de se faire exploser vendredi dernier aux abords du Stade de France.
Suite à ses révélations, Berlin appelle à la mise en garde contre de possibles « fausses pistes » laissées par l’Etat islamique pour « politiser et radicaliser la question des réfugiés en Europe ». Lundi, la chef de file de l’extrême droite française, Marine Le Pen, a réclamé « l’arrêt immédiat de tout accueil de migrants » en France.