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Pourquoi Emmanuel Macron est-il au cœur de la polémique « Uber Files » ?

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Dimanche dernier, une enquête menée par plusieurs médias internationaux a révélé les nombreuses dérives utilisées par l’entreprise américaine Uber à ces débuts.

En se basant sur plus de 120 000 documents internes datant de 2013 à 2017, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses 42 médias partenaires, dont Le Monde et France Télévisions, ont dévoilé une enquête ce dimanche 10 juillet sur la multinationale Uber. Non-respect des réglementations, soudoiement, concurrence déloyale… Les « Uber Files » (nom attribué à l’affaire) nous plongent au cœur des coulisses secrets du géant américain et ses pratiques de lobbying parfois douteuses, voire interdites.

Au cœur de cette affaire, parmi les grands noms qui reviennent le plus souvent, on retrouve celui du président de la République : Emmanuel Macron. Ce dernier est soupçonné d’avoir conclu un « deal » dans la plus grande discrétion avec le PDG d’Uber, Travis Kalanick, pendant son mandat de ministre de l’Economie. Des révélations qui font grincer des dents à l’Elysée.

Un arrangement « gagnant-gagnant »

Selon les différents messages et documents récoltés, à l’époque, Emmanuel Macron aurait facilité l’implantation de la compagnie américaine de VTC à son arrivée en France. Le quotidien Le Monde fait état de 18 échanges entre les équipes d’Uber France et les conseillers de l’ex-ministre de l’Economie lorsqu’il était à Bercy, afin que « la France travaille pour Uber afin qu’Uber puisse travailler en et pour la France« .

Ainsi, l’actuel chef de l’Etat aurait également rencontré le fondateur de la multinationale à plusieurs reprises. Les deux auraient même conclu un accord, dit « gagnant-gagnant« , selon lequel Uber acceptait d’arrêter son service UberPop en France en échange d’une simplification des conditions nécessaires pour obtenir une licence de VTC. Bizarrement, en 2016, le gouvernement a revu à la baisse la durée de formation pour devenir chauffeur VTC passant de 250 heures à seulement 7 heures, indique l’enquête.

À lire aussi : Motion de censure de LFI : peut-elle vraiment passer ?

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