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Primaire de droite : les derniers parrainages des candidats déposés

Les prétendants à l’investiture du parti Les Républicains ont jusqu’à ce vendredi pour transmettre à la Haute autorité de la primaire la liste de leurs parrains. Une condition sine qua non à leur participation au scrutin des 20 et 27 novembre.

Fin du temps réglementaire. Aujourd’hui, à dix-huit heures, les postulants au poste de champion de la droite en 2017 auront remis leurs tous derniers parrainages à la Haute autorité de la primaire, l’institution en charge du bon déroulement de l’élection.

La qualification à la compétition nécessitait de réunir le soutien d’au moins 2500 adhérents provenant d’au moins 15 départements, 250 élus répartis sur au moins 30 départements et 20 parlementaires. La Haute autorité ne rendra publique la liste des participants que le 21 septembre, délai nécéssaire à l’examen des dossiers de parrainages. Dès lors, la campagne officielle pourra démarrer.

NKM, Copé, Mariton : le trio surprise

Certains candidats ont déjà fait savoir que le compte était bon pour eux. Hier, sur France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est réjouie d’avoir validé sa présence au scrutin. « Après une campagne intense tout l’été, beaucoup de travail, après une mobilisation vraiment extraordinaire ces derniers jours, avec mon équipe, on a atteint l’objectif, on a réuni les parrainages nécessaires » a indiqué la députée de l’Essonne au terme d’une collecte ardue et incertaine. Plusieurs adversaires de l’ancienne ministre de l’Environnement ont appelé à soutenir sa candidature, afin qu’une femme puisse figurer dans la course.


Primaire de la droite : Nathalie Kosciusko-Morizet sera candidate

Autre surprise de cette primaire : la qualification de Jean-François Copé. Le député-maire de Meaux a confié à La Provence qu’il faudra compter sur lui en novembre. Fustigeant « la bande des quatre – Sarkozy, Fillon, Juppé, Le Maire », un brin revanchard, l’ex-président de l’UMP savoure son retour au premier plan après une traversée du désert imposée par l’affaire Bygmalion. « Ils espéraient que je n’aie pas mes parrainages. Je les ai ».

Hervé Mariton, lui, a décroché sa place sur le fil du rasoir. Le député de la Drôme a fini par obtenir le parrainage de parlementaire qui lui manquait aujourd’hui.

Les favoris au rendez-vous

Les poids lourds de la droite – Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon et Bruno Le Maire, ont eux, facilement rempli les conditions et confirmé leur statut de favoris. Toujours en tête des sondages, le maire de Bordeaux sera de la partie. C’est son directeur de campagne, Gilles Boyer, qui a posté sur Twitter la déclaration de candidature.

Comblant peu à peu l’écart sur son rival dans les enquêtes d’opinion, Nicolas Sarkozy n’a pour « habitude d’être en retard !» selon une formule qu’il avait utilisée lors d’un meeting à Nice, en avril dernier. Le président démissionnaire de LR aurait récolté plus de 60.000 parrainages d’adhérents selon une source interne du parti rapportée par le JDD. Mais l’ex-chef de l’Etat est menacé par les réquisitions du parquet de Paris, qui demande son renvoi en procès dans l’affaire Bygmalion.

François Fillon, qui a récemment insisté sur les ennuis judiciaires de M. Sarkozy, revendique moins de militants mais la bagatelle de 78 parlementaires. Bruno Le Maire, le chantre du « renouveau », a joué la carte de la transparence en publiant la liste exhaustive de ses parrains sur son site internet. Jean-Frédéric Poisson, s’est lui qualifié d’office en tant que président du Parti chrétien-démocrate.

Morano, la défaite amère

Henri Guaino, peu favorable au processus, saute l’étape primaire. Il a déclaré sur BFMTV que, parrainages ou non, « le destin de [sa] campagne appartiendra aux 40 000 élus qui sont en charge du parrainage de l’élection » présidentielle. L’ex-plume de Nicolas Sarkozy devra en recueillir au moins 500 pour s’y présenter.

Selon Le Parisien, le député des français de l’étranger Frédéric Lefebvre, n’aurait « même pas obtenu une seule signature de parlementaire ». Si Nadine Morano a coché la case des adhérents, l’ex-ministre de Nicolas Sarkozy butte sur le soutien des parlementaires. Dans le Grand Soir 3, hier, elle a d’ailleurs copieusement égratigné Nathalie Kosciusko-Morizet. « Moi j’ai fait le choix de la liberté […] j’ai pas décidé, par le simple fait d’être une femme, d’en faire un argument de campagne prioritaire ».


Nadine Morano : « François Hollande vit dans une bulle »

Geoffroy Didier et Jacques Myard ont admis leur défaite, qualifiée de « première victoire » pour l’un et de « positive » pour l’autre. Sur 13 candidats au départ, seuls 8 devraient ainsi être autorisés à concourir.

Crédits photographiques : Thibaut Godet ©

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