Hier après-midi, le Ministre de l’Intérieur a levé le voile sur la Police de Sécurité du Quotidien à l’Ecole Militaire de Paris. Après avoir rappelé en introduction l’importance de la police dans la société française, Gérard Collomb a présenté la Police de Sécurité du Quotidien en quatre axes principaux.
Hier après-midi, le Ministre de l’Intérieur a levé le voile sur la Police de Sécurité du Quotidien à l’Ecole Militaire de Paris. Après avoir rappelé en introduction l’importance de la police dans la société française, Gérard Collomb a présenté la Police de Sécurité du Quotidien en quatre axes principaux.
« Une reconquête républicaine »
Cette réforme fait l’objet de très nombreuses attentes. La police de sécurité sera lancée dans vingt départements dans un premier temps, dont les Yvelines, et l’Essonne. Des quartiers particuliers seront visés également, comme celui du Neuhof à Strasbourg, ou les quartiers nord de Marseille. Afin de faciliter l’action de la police dans ces zones, Gérard Collomb promet aussi la création de « 10 000 postes entre 2018 et 2022 ».
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Le réajustement des missions de la PSQ
Les missions de la police de sécurité du quotidien se verront également réajustées. Les missions administratives « indues », comme les procurations de votes, de vol de cartes d’identité ou autres seront réparties à d’autres agents administratifs.
« Une police respectée »
Suite à l’agression en groupe d’une policière à Champigny-sur-Marne, le 31 décembre dernier, Gérard Collomb a expliqué durant la présentation un autre objectif de la réforme : améliorer les conditions de travail de la police. Cette amélioration passera entre autres par la rénovation de certains commissariats dégradés. Le ministre s’est également engagé au nom du gouvernement à réagir dès que la police était attaquée.
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La police connectée
Le premier ministre a aussi souhaité intégrer la révolution numérique à la mise en place de la PSQ. La police de sécurité du quotidien sera donc équipée de tablettes et de smartphones. Ce nouvel équipement facilitera le travail de terrain, notamment le contrôle d’identités. « Hier, il pouvait prendre quinze minutes. […] Avec les tablettes numériques dont nous équipons nos forces – 60 000 pour la gendarmerie, 50 000 pour la police d’ici 2019 –, il prendra deux minutes. »
De même, ce nouvel équipement permettra aux policiers de terrain d’être connectés rapidement à tous les acteurs de la zone concernée. Ils pourront donc être plus facilement mis en relation avec chacun d’entre eux.