C’est la première fois dans l’histoire de la V ème République qu’un président est réélu hors cohabitation. Un gage de confiance qu’accorde les français à Emmanuel Macron, ils attendent donc rapidement les première mesures, et notamment en terme de pouvoir d’achat. Explications.
Dans un contexte de guerre en Ukraine, les prix sont à la hausse, notamment en terme de carburant, d’énergies et de matière première comme le blé ou encore l’huile de tournesol.
Le carburant
Grande problématique actuelle, le prix du carburant est monté en flèche. Pour contrer cette hausse, le gouvernement a mis en place depuis le 1er avril, une remise de 18 centimes par litre ; cette mesure devait prendre fin le 31 juillet, elle sera finalement prolongée.
Dans le caddie
Les ménages souffrent aujourd’hui d’une inflation de 7% sur les produits alimentaires. Pour soulager le budget course, Emmanuel Macron propose des « cheques alimentaires » destiné à environ 8 millions de français. Le montant du chèque n’est pas encore connu, mais Bruno Le Maire assurait, le 22 avril dernier « Je préfère un chèque alimentaire généreux, pour ceux qui n’ont pas de revenus {…} plutôt que d’arroser tout le monde avec une baisse de TVA ».
L’energie
Pour pallier la pénurie de gaz qui nous vient directement du conflit en Ukraine, Emmanuel Macron a mis en place un « bouclier tarifaire » sur les prix du gaz. Idem pour l’électricité, le président sortant souhaite réduire au maximum le prix de ces produits de premières nécessité, pour se faire, il compense le surplus de coût créé par la hausse des prix de l’énergie. Cette mesure restera en vigueur jusqu’à fin 2022.
Minimas sociaux
Autre mesure pour pallier l’inflation, Emmanuel Macron revalorise le SMIC, à partir du 1er mai, il augmentera de 2,65% et passera à 1645,58€ brut. Même combat pour le RSA, la prime d’activité et les actions de solidarité ; si leur accès va être plus réglementé avec notamment la mesure du RSA conditionné, ces m’intimas sociaux seront augmentés. La pension des retraités sera revalorisé à hauteur de l’inflation soit 4%. Idem pour plus de 5 millions de fonctionnaires qui se verront augmenté de 35 € par mois.