À l’occasion de la diffusion, le 8 mai, de la série BARDOT sur France 2, zoom sur les cinq films emblématiques de la carrière de l’iconique Brigitte Bardot. Actrice, mannequin, chanteuse, défenseuse des animaux… la BB aux cheveux d’or a revêtu bien des facettes pour s’illustrer parmi les grands noms du siècle précédent.
Et dieu…créa la femme (1956)
Brigitte Bardot, dans le rôle de Juliette, incarne une jeune femme de 18 ans à la beauté et à la sensualité révoltantes. Elle est courtisée par trois hommes au charme diamétralement opposé : Carradine, le quarantenaire directeur d’une boîte de nuit, le responsable et sérieux Michel, et Antoine, le plus dégourdi et aventurier des trois. Juliette refuse les avances du premier et épouse le second pour quitter l’orphelinat, bien qu’elle se soit éprise du dernier.
Ce film qui a créé un scandale aux États-Unis en raison de la nudité de l’actrice, accueille un véritable triomphe en France. Il se place dès lors au patrimoine des films cultes et lance la prestigieuse carrière de Brigitte Bardot.
La vérité (1960)
Cette fois, la BB surprend le public en passant des comédies légère à un rôle de véritable tragédienne. Son interprétation de Dominique Marceau, accusé du meurtre de son amant, le fiancé de sa sœur Annie : le talentueux musicien Gilbert Tellier, est salué par la critique et le public, qui voit en Brigitte Bardot, son véritable talent de comédienne.
Elle affirme lors d’un entretien exclusif accordé à Vogue en 2012, qu’elle ne s’est pas seulement contenté de jouer ce rôle, elle s’est réellement glissée dans la peau de Dominique, dont la vie lui évoquait la sienne plus que de raison. Elle a eu tant de mal à quitter ce rôle tragique dans son esprit qu’elle a fait une tentative de suicide quelques mois après le tournage. Elle estime néanmoins que c’est sans nul doute le meilleur film pour lequel elle a prêté ses dons.
Le mépris (1963)
Dans le plus beau film lyrique de Godard, Brigitte Bardot crève l’écran avec son rôle de Camille. La jeune femme est très éprise de son mari écrivain, Paul. Mais son mépris pour lui grandit à mesure que le film n’avance. Bien que l’origine de ce dédain reste secret, les raisons se devinent aisément. Elle s’accroche à son aventure avec le producteur et frivolle Jérémy Prokosch, afin d’humilier davantage son époux. Leur folle et arrogante liaison aura raison d’eux, puisqu’ils meurent tous deux d’un accident de voiture lors de leur fuite à Rome.
Les pétroleuses (1971)
Louise, interprétée par notre actrice blonde de renom, est la cheffe de la bande formée avec ses quatre sœurs qui sème la terreur au Far West. Cette comédie aux traits de Western conte l’histoire de la rivalité entre la bande et l’antagoniste Maria Sarrazin au sujet du titre de propriété volé par les soeurs d’un ranch jugé pétrolifère.
En cas de malheur (1958)
La BB revêtit cette fois la fonction d’une tapineuse de 23 ans prénommé Yvette Maudet, qui a assommé une femme lors de sa tentative de cambriolage chez un horloger. Cette affaire marque le début de sa relation passionnelle avec son avocat qui va même jusqu’à créer un faux témoignage par amour. La jeune femme aux mœurs légères voit également un autre homme plus jeune en parallèle, alors que la carrière de son bien-aimé est menacé par les doutes planant sur le faux témoin.