Une cinquantaine de cas sont recensés chaque année. Ce syndrome est considéré comme une maladie pour les psychologues.
Alors en quoi consiste le syndrome de Jérusalem me direz-vous ? Les personnes atteintes du syndrome pète tout simplement les plombs lorsqu’elles arrivent en terre sainte. Elles perdent le contact avec la réalité. Plusieurs exemples ont été recensés.
Une professeure irlandaise s’est présentée à l’hôpital. Motif ? Elle était convaincue qu’elle allait donner naissance à Jésus, alors qu’elle n’était même pas enceinte.
Autre cas, un touriste canadien pensait être la réincarnation de Samson (un colosse biblique) et s’est mis en tête de démonter le mur des lamentations pierre par pierre.
Enfin, un autrichien s’est mis dans une colère noire quand il a appris qu’on ne lui servirait pas dans sa chambre le dernier repas du christ.
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Ce syndrome n’est pas nouveau. Il existe depuis le Moyen-âge. L’écrivain et voyageur J.E Hanauer a écrit vers 1870 : « C’est étrange mais beaucoup d’américains qui arrivent à Jérusalem sont lunatiques ou perdent la tête. »
Malgré que la ville soit sainte pour les trois religions, le syndrome a été repéré chez les personnes de confession juive et chrétienne mais pas chez celle de confession musulmane.