
Du 3 au 6 juillet prochain se tiendra la 24e édition de la Japan Expo. Seront attendus sur place de nombreux invités tels que Gastronogeek, Mathieu Bablet, Takahiro Sakurai, mais aussi Takeshi Koike. Ce dernier sera à l’honneur puisqu’il présentera en avant-première son dernier film : Lupin the IIIrd -The movie: The Immortal Bloodline.
Début de carrière
Né à Kaminoyama le 26 janvier 1968, Takeshi Koike est un réalisateur et animateur japonais connu pour sa participation aux courts métrages Animatrix et récemment pour la réalisation du long métrage Redline. Après le lycée, il est interviewé par Yoshiaki Kawajiri et finit par être embauché chez Madhouse, studio de films et séries d’animation japonais . Il entame alors directement sa carrière en tant qu’intermédiaire et sera amené à travailler sur des projets dirigés par Kawajiri. Son premier projet professionnel sera en tant que réalisateur sur la séquence des titres du film Party 7, une comédie sortie en 2000.
Il réalisera son premier long métrage en 2010, avec Redline, film SF d’animation devenue culte notamment pour sa prouesse technique avec plus de 100 000 dessins faits à la main, aucune animation 3D, et 7 ans de production.
Lupin the Third

C’est en 2014 que sort le premier opus de Lupin the IIIrd: Jigen’s Gravestone,. Long métrage réalisé par Takeshi Koike, il s’agit d’un spin-off dans la continuité des séries antérieures. Franchise de mangas et d’animés créee en 1967 par Kazuhiko Katō, on y suit Arsène Lupin III, petit-fils d’Arsène Lupin. Takeshi Koike redéfinit avec ce premier opus le style de la franchise: il choisit un virage plus sombre, plus mature, offrant une lecture plus adulte et violente.
En 2017 sort la suite, Lupin the IIIrd: Goemon’s Blood Spray, et en 2019, Lupin the IIIrd: Fujiko’s Lie. C’est pendant la Japan Expo de cette année, que Koike présentera en avant-première, le quatrième opus de la franchise, Lupin the IIIrd: The Immortal Bloodline. Toutes ces œuvres conservent la marque de Koike. C’est-à-dire : une animation fluide et expressive (peut-être inspirée de Redline), des ambiances sombres, des personnages réalistes, et des thématiques difficiles, parfois crues.
Takeshi parvient à transformer une figure pop en un archétype tragique mais néanmoins fidèle à l’esprit voleur et romantique de la franchise. Reconnu comme un artiste de talent, il met beaucoup de temps et d’investissement dans ses oeuvres et a un vrai soucis du détail.