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Radio VL Summer Tour : Que faire à Arzon ?

Arzon

Ce lundi 24 juillet, l’équipe du Radio VL Summer Tour s’est arrêtée à Gruissan. Les journalistes sont partis à la rencontre des habitants et des représentants de la commune.

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[cbtab title= »Roland Tabart, Maire d’Arzon »]

VL : Comment se passe l’été ici à Arzon en cette saison estivale ?

Roland Tabart : Ce qui est fondamentale pour une station de tourisme comme Arzon c’est la saisonnalité. La saison de tourisme a commencé cette année dès le mois d’avril puisque nous avons été favorisés par un temps excellent et je crois qu’en période d’élection les français avaient besoin d’un havre de paix pour se ressourcer. Tout se passe fond très bien.

VL : En cas de mauvais temps comme cette semaine, cela se fait-il ressentir ?

ODT : Les stations de tourisme dépendent évidemment de la météo. La semaine a été un peu difficile avec du vent et de la pluie. Mais la chance que nous avons c’est qu’avec le microclimat des marées, le temps du matin n’est pas forcément celui de l’après-midi.

Le temps n’a donc pas eu beaucoup d’incidence à part peut-être sur les touristes itinérants en camping-car. À part cela, la commune accueille entre 25 000 et 30 000 touristes par jour.

VL : Avec une population multipliée par 20 en été, comment la mairie s’organise-t-elle face à l’afflux de touristes ?

RT : Nous sommes une commune de 2100 habitants. Il y a chez nous 1500 résidences principales pour 6500 résidences secondaires. Une partie de l’affluence loge donc dans ces maisons de vacances dès qu’il fait beau.

En juillet-août, nous sommes effectivement 25 000 personnes. La commune, au niveau des structures, de l’investissement, des circuits routiers, des parkings, de l’ensemble des travaux…, est obligée de réagir.

VL : Comment, dans l’attribution des budgets, ne léser ni les habitants annuels, ni les saisonnier ?

RT : 65 % de la population arzonnaise a plus de 60 ans. Nous avons à l’année beaucoup de retraités pour qui nous avons créé Arzon Événement qui a pour axe principal le culturel. Sur cela se greffe plus de quarante associations très actives tout le long de l’année.

VL : Quels sont les prochains événements à venir à Arzon ?

RT : Nous avions postulé pour avoir les jeux olympiques du nautisme. Malheureusement pour nous c’est Marseille qui les a remportés malgré notre dossier technique qui était le meilleur.

Cela est regrettable pour nous puisque ça aurait été une avancée économique et financière fondamentale. Mais je peux vous annoncer que nous aurons une arrivée du Tour de France à Sarzeau l’année prochaine, ce qui est très important puisque le Golfe du Morbihan manque encore d’attractivité et de visibilité au niveau au national et international.

Nous avons deux gros clients au niveau du tourisme, Saint-Malo qui bien au-delà de ses remparts fait sa promotion par ses grandes courses au large et les Sables d’Olonne grâce au Vendée Globe.

L’un de nos objectifs ici est de mettre en place des événementiels pérennes oui permettent de faire connaitre notre commune. Cette année nous avons eu la Course de l’EDHEC, le Tour de France de la Voile, la Barracuda qui est le championnat du monde de pêche de bar au large et d’autres événements quotidiens. Tout est déjà programmé pour 2018.

VL : Avec cette ouverture sur l’océan, le port est-il l’atout majeur de la ville d’Arzon ?

RT : On confond souvent le Port du Crouesty et Arzon. Arzon est la commune et Le Crouesty en est un village. C’est le deuxième port de l’Atlantique derrière La Rochelle. Mais compte tenu des travaux futur, je pense qu’il va passer en première position.

Ce port est idéalement situé car face à l’une des plus belle baies du monde, celle de Quiberon, un magnifique terrain de jeu et de nautisme. En même temps, le Port du Crouesty se situe avec le port de Port-Navalo à l’entrée du parc naturel régional du Golfe du Morbihan, une pépite avec des bijoux que sont nos îles dont deux connues et réputées, l’Île-aux-Moines et l’Île-d’Arz, et des îles privées.

Le Port du Crouesty attire donc au niveau du tourisme mais surtout grâce au nautisme ce qui entraine de la création de valeur par rapport aux entreprises créées.

VL : En parlant d’entreprises, comment se positionne la ville au niveau de l’entreprenariat ?

RT : Penser aux jeunes et à l’installation des jeunes dans la région est un des axes de développement. Les jeunes peuvent donc trouver du travail dans le tourisme ou les centres nautiques.

Nous investissons dans une pépinière d’entreprise dans laquelle nous recueillons déjà quinze start-up. Nous souhaitons atteindre à vingt-cinq start-up de haute technologie. Nous recherchons surtout l’innovation dans les novelles énergies, notamment le bateau électrique, le voltaïque…

Une entreprise qui nous aide beaucoup est WinPharma, une entreprise pharmaceutique qui emploi beaucoup d’ingénieurs de nationalités différentes, notamment des pays de l’est car ce sont les meilleurs développeurs à l’heure actuelle. Cette entreprise siège à Arzon et dans la Silicon Valley. Donc un magnifique pont.

VL : Quel est le portrait type du touriste arzonnais pendant l’été.

RT : Arzon a trois types de population touristique. Le premier est celle des résidences secondaires qui nous apporte beaucoup au niveau du développement économique. Le second type est un tourisme de passage très itinérant. Bien que nous sommes une destination nautique, notre première clientèle est paradoxalement les randonneurs qui viennent découvrir la beauté du site.

Nous accueillons l’UltraTrail du Golfe du Morbihan qui démarre ici à Arzon. Nous avons pour finir une clientèle très bretonne d’Ille-et-Vilaine et de Loire Atlantique. L’arrivée du TGV va booster la clientèle parisienne que nous possédons déjà ce qui nous permettra de rompre avec le phénomène de saisonnalité.

Les autres touristes sont ceux qui viennent pratiquer tous les sports d’eau tels que le bateau, le paddle qui se développe beaucoup, le canoë kayak… Un point très important pour nous, nous avons deux campings municipaux afin de proposer aux personnes n’ayant pas de revenus très importants des vacances méritées.

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[cbtab title= »Michel Craneguy, Musée des arts et métiers à Largueven »]

VL : Où se trouve le Musée des arts et métiers d’Arzon et quelle est son histoire ?

Michel Craneguy : Le musée est né d’une passion. L’idée était de reconstituer la vie d’autrefois à travers une salle de classe des commerces anciens, des ateliers avec des maquettes de meilleurs ouvriers de France, une collection importante de jouets anciens.

Nous possédons des jouets d’André Citroën uniques en France. Nous possédons aussi une salle mettant en avant l’art populaire breton avec ses costumes, coiffes et dentelles.

VL : À quelle époque cela correspond-t-il ?

MC : Elle s’étale de la fin 19ème aux années 60.

VL : Nous somme en période touristique. Cela représente-t-il votre pic d’affluence ? Votre clientèle est-elle une clientèle plutôt familiale ?

MC : Oui, les mois de juillet et août représentent le pic d’affluence. Les mois de mai, juin et septembre sont aussi de bons mois avec une clientèle de personnes âgées en général. L’été, on croise les trois générations : les grands-parents, les parents et les enfants.

VL : Quels sont les différents thèmes du musée ?

Mc : Les objets de l’école vont de la fin 19ème jusqu’aux années 60 avec des pupitres, des tableaux, des cartes murales… Certains de ces objets sont rares. Nous avons aussi des ateliers complets dans lesquels on peut retrouver les forgerons, les tonneliers et les sabotiers.

D’autres professions comme le barbier-coiffeur avec le centre de Napoléon III qui était le plus beau centre de Vannes au début du 20ème siècle. Nous faisons aussi découvrir le métier de bijoutier-horloger.

Nous avons une très belle collection de parfums. Une exposition présente jusqu’à fin 2017 est consacrée à Benjamin Rabier, un illustrateur mondialement connu pour le dessin de la Vache qui rit. Il a aussi fait Gédéon.

Il a même un peu donné naissance à Tintin sous la forme de Tintin Lutin. Hergé a avoué timidement qu’il y a des similitudes sa création et celle de Rabier. Tous les artistes s’inspirent les uns des autres. Les faïences sont aussi très belles.

VL : Comment avez-vous fait pour retrouver toutes ces collections ?

MC : Il y a 30-35 ans, nous avons démonté des atelier entiers et des commerces. Nous avons retrouvé des meubles d’époque et tout ce qui s’y rapporte. Nous avons retrouvé une superbe épicerie avec les meubles d’origine, les comptoirs. Nous montrons aussi l’évolution de marques comme par exemple Banania.

VL : Comment vous est venue votre passion ?

MC : C’est une passion de collectionneur. Nous faisons attention de bien dater et que ce soit propre et présentable.

VL : Depuis combien de temps avez-vous cette passion ?

MC : Cette passion a commencé jeune par les cartes postales et nous ensuite continué en approfondissant.

VL : Partagez-vous cette passion avec d’autres personnes ?

MC : Oui, avec ma femme. Et pour ne rien vous cacher, j’avais une belle-mère antiquaire. Nous avons une très belle collection de costume bretons qu’on a chiné dans toute la Bretagne.

VL : Vous avez donc sillonné la Bretagne. Est-ce une passion qui coûte cher ?

MC : En effet, il faut se priver de plein de choses. Nous ne roulons pas en Ferrari par exemple. C’est un choix de vie, nous aimons les échanges avec les gens.

VL : L’idée de faire un musée vous est-elle venue rapidement ? Comment vous est venue cette idée ?

MC : Oui car cela fait déjà 25 ans que le musée existe. Vu la qualité de ce que nous possédions, nous nous sommes dit ‘Pourquoi pas nous’ en pensant pouvoir faire mieux que les autres musées que nous avions visité.

VL : Quelle sont les démarches pour créer un tel musée ?

MC : Il n’y a pas de démarche particulière. Il suffit d’avoir les objets nécessaires et la capacité de le faire.

VL : Pouvez-vous nous rappeler l’adresse de votre musée ?

MC : Il se trouve à Largueven sur la départementale 780, sur la commune de Saint-Gilbert. Notre établissement est accessible à tout le monde, notamment aux personnes à mobilité réduite.

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[cbtab title= »Aline Guiho, responsable communication de l’Office de Tourisme d’Arzon »]

VL : Nous sommes arrivés à Arzon à 15h, nous repartons demain à 14h. Que pouvons-nous faire à Arzon et dans le Golfe du Morbihan ?

AG : Bienvenue en Bretagne sud. L’incontournable c’est bien entendu découvrir le Golfe du Morbihan. Je vous conseille de vous rendre demain matin à Port-Navalo, et d’essayer l’une des nombreuses croisières et traversées proposées afin de découvrir les quarante-deux iles du golfe.

Cette baie incroyable est en cours de classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment pour le patrimoine mégalithique qui compose l’ensemble de la Bretagne sud. C’est aussi un parc naturel régional classé en France dont l’emblème est l’hippocampe. C’est un site naturel exceptionnel.

VL : Nous sommes au coeur de la période touristique, quelles sont les différentes animations mises en place par l’office du tourisme pour les touristes durant cette période estivale ?

AG : L’office du tourisme n’organise pas en lui-même d’animation mais s’appuie sur les différentes structures organisationnelles d’événements sur l’ensemble du Golfe du Morbihan puisqu’on couvre trente-quatre communes. L’office du tourisme propose de faciliter le séjour des visiteurs.

Nous sommes présents avant pour les conseiller sur l’hébergement, pendant le séjour pour les informer et les conseiller sur les activités et les réservations de billetterie de loisir maritime etc., et éventuellement après pour assurer le suivi et relever le niveau de satisfaction de nous clients.

De grands festivals se déroulent actuellement sur le golfe. Vous avez le Jazz en ville qui se déroule dans la ville médiévale de Vannes. Sur la Presqu’île de Rhuys, l’actualité de cette semaine est un autre festival de jazz se déroulant à Narzon, Port-Navalo et sur le Port du Crouesty.

Vous avez également les fêtes celtiques de Sarzeau avec des défilés en costumes des Bagdad et des cercles. Nous avons chaque semaine pour nos visiteurs un panel d’activités et de manifestations qui sont proposées sur le Golfe du Morbihan.

VL : Comment choisissez-vous les différents événements présents sur le territoire et ceux que vous conseillez aux visiteurs ?

AG : Ce sont les différentes municipalités qui décident de leur programmation par rapport à leur clientèle. Celles est assez familiale sur le golfe du Morbihan et une clientèle jeune aussi avec énormément d’activités de loisir comme le paddle, le kite ou les soirées festives.

L’office du tourisme est là pour valoriser l’ensemble de ses animations via sa communication. Nous nous appuyons sur nos réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook, Instagram etc., sur les communications print et qu’on diffuse sur l’ensemble du Golfe du Morbihan.

Nos conseillers sont bien évidemment présent dans nos douze points d’accueil tout autour du golfe et conseillent les personnes en fonction de ce qu’ils souhaitent. Les attentes d’une famille avec des enfants n’étant pas forcément les mêmes que celles d’une bande d’amis en week-end.

VL : Quel est le point d’ancrage des jeunes dans la baie ?

AG : Les jeunes ne se réunissent pas à un seul endroit. Ils se retrouvent pour les activités nautiques sur les plages et aussi en ville pour les concerts souvent gratuits comme ceux du Festival de jazz qui se déroulent dans les bars.

VL : La clientèle est-elle fidèle ? Retrouve-t-on les même vacanciers d’année en année ?

AG : Notre force c’est en effet cette clientèle fidèle mais nous devons aussi renouveler cette clientèle car la clientèle qui revient d’année en année peut vieillir. Ils font parfois les mêmes choses et c’est à nous de leur proposer de nouvelles activités. Notre défi est de conquérir de nouvelles clientèles en France et en Europe.

VL : C’est donc un gros travail hors saison ?

AG : Oui, nous comparons souvent l’office du tourisme à un iceberg. On voit une petite partie de notre travail qui est la partie accueil et conseil, primordiale. Mais la grosse partie est immergé.

Promouvoir la destination est un travail que nous on menons toute l’année. L’office du tourisme du Morbihan vient d’acquérir une montgolfière qui va parcourir la France et les grands événements. Le but est de faire découvrir notre belle destination.

VL : Un petit jeu pour finir, dans quel restaurant manger ce soir pour vivre comme un arzonnais ?

AG : Si vous avez envie d’une bonne crêpe, vous avez le restaurant La Trinitaine sur le Port du Crouesty. Vous avez aussi La Sorcière ou la crêperie Ty Mousse à Port-Navalo. Pour des bons fruits de mer vous avez Le Boucanier à Port-Navalo ou Le Cargo sur le Port du Crouesty.

L’ensemble des restaurants ont une sensibilité aux produits locaux et se fournissement souvent localement. La richesse du Golfe du Morbihan sont les huitres. Nous avons plus d’une centaine d’exploitations ostréicole sur l’ensemble du golfe. Toutes les huitres que vous mangerez ici viennent du Morbihan.

VL : Et pour sortir le soir ?

AG : Vous avez le bar Le Cargo et aussi Le Green qui proposent parfois des concerts. Pour prolonger la soirée il y a Le Marcelin qui est le bar de nuit qui se trouve sur le Port dur Crouesty.

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[cbtab title= »Nathalie Krone, paludière dans les Salines de Lasné »]

VL : Vous êtes paludière dans le Golf d’Arzon, en quoi consiste votre métier pour les personnes qui ne connaissent pas cette profession ?

Nathalie Krone : Je suis paludière à Saint-Armel sur la saline de l’année et mon travail consiste à produire du sel marin. La journée démarre tôt le matin avec la production de gros sel et se termine par la production de fleur de sel en fin d’après midi.

VL: Depuis quand exercez-vous ce métier ? Êtes-vous seule ?

NK : Je suis productrice depuis 11 ans. J’ai embauché un jeune saint-armelois pour porter mon gros sel et j’ai également mon fils qui vient m’aider pour cueillir la fleur de sel mais la plupart du temps je suis toute seule pour la production du sel.

VL: Comment vous est venu cette vocation ?

N.K : Mon mari est paludier depuis 20 ans et c’est lui qui m’a transmis cette passion !

VL: Pensez-vous que la mécanisation de l’agriculture peut nuire à l’équilibre économique de votre activité ?

NK : Non je ne pense pas, nous avons un processus de production qui est très artisanal et qui est resté pratiquement indemne depuis plus de 1000 ans. Effectivement les outils ont depuis évolués mais on reste toujours sur le même processus basé sur le côté tributaire du temps qui a fait qu’on a une production aléatoire d’une année à une autre.

VL : Comment peut-on savoir que la récolte du sel est bonne ou mauvaise ?

NK : Nous ne pouvons pas savoir cela à l’avance, en revanche on sait un peu près quand elle va commencer lorsqu’il y a des semaines de beaux temps qui se suivent.

Un beau sel c’est une bonne production c’est-à-dire qu’on produit en bonne quantité, le changement des conditions climatiques fait que de temps en temps on a des années qui sont moins bonnes en quantité et généralement à ce moment la qualité du sel est inférieure.

VL : Y a-t-il une nouvelle génération dans l’activité paludière ou au contraire c’est difficile de trouver une relève ?

NK : Non car il y a regain pour cette profession, on a la possibilité de bien gagner sa vie, moi-même je l’ai bien gagné grâce à la coopérative Les Salines de Guerrande et aujourd’hui je me lance seule dans cette activité.

En effet il existe une formation qui forme les nouveaux paludiers donc il y a une relève qui est assurée pour les années à venir.

VL : Pouvez-vous parler de cette formation pour les jeunes auditeurs qui nous suivent ?

NK : La formation qui existe est réservé aux adultes, lorsque que le jeune propose sa candidature il faut tout d’abord qu’il ait une expérience dans le milieu du travail et un réel projet pour qu’il puise s’installer dans de bonnes conditions.

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[cbtab title= »Restaurant La Marina, sur le port d’Arzon »]

La Marina est ouvert toute l’année. Vous êtes accueilli par Erwan qui travail dans le restaurant depuis 18 ans avec son équipe accueillante et souriante. La Marina est situé au bout du port d’Arzon, face à la Capitainerie.

Vous pouvez prendre un verre en terrasse et pour la restauration, nous travaillons beaucoup les produits issus de la pêche locale bretonne. Nous favorisons une cuisine authentique.

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