Dimanche soir, le président catalan a ouvert la voie à une proclamation de l’indépendance
peu après l’annonce du scrutin du référendum. En dépit de l’interdiction du pouvoir
madrilène, 90% de votants se sont prononcés pour une scission.
Pour le chef de l’exécutif catalan, Carles Puigdemont, sa région a gagné «le droit d’avoir un État indépendant» de l’Espagne, à l’issue du référendum d’autodétermination interdit par le gouvernement dimanche soir. Malgré toutes les forces déployées par l’Etat pour empêcher le scrutin, 90% des deux millions de suffrages exprimés ont répondu «oui» à la question «Voulez-vous que la Catalogne soit un Etat indépendant sous forme de République?». Cependant le taux de participation ne s’élève qu’à 42,3%.
A lire aussi : La Catalogne légalise les clubs de consommation de cannabis
Ainsi, d’après la loi votée par la majorité parlementaire catalane le 6 septembre dernier, le
«oui» devrait être officiellement proclamé dans les 48h suivant le scrutin. Néanmoins le
référendum est jugé anticonstitutionnel par l’Espagne. D’après le ministre de la Justice
Rafael Catala, qui s’est exprimé ce lundi matin, Madrid fera «tout ce que permet la loi»
pour empêcher une déclaration d’indépendance.
À Madrid, des gens manifestent en solidarité avec le peuple de #Catalogne et en faveur d’un référendum pic.twitter.com/sJHkTrjRQR
— Robespierre (@Derobespierre58) 1 octobre 2017