Le 1er septembre marque la reprise des cours pour l’ensemble des étudiants du territoire métropolitain. Pourtant, certains étudiants français ont repris les cours plus tôt que d’autres. Lesquels ?
Une rentrée des classes générale
Près de 12 millions d’élèves vont se réveiller plus tôt ce jeudi et reprendre leur routine habituelle. C’est la rentrée des classes et le gouvernement a promis « un professeur devant chaque classe », malgré la crise inédite de recrutement des enseignants qui frappe actuellement l’éducation nationale et fait régner l’inquiétude sur cette année scolaire.
Après deux mois de vacances, près de 6,5 millions d’écoliers, 3,4 millions de collégiens et 2,2 millions de lycéens vont retrouver leur camarades de classe, rencontrer leurs professeurs et découvrir leur emploi du temps. A l’occasion de cette dernière le ministre de l’éducation, Pap NDiaye, a tenu à adresser aux écoliers ses vœux de réussite scolaire : « Aujourd’hui, 12,2 millions d’élèves font leur rentrée. J’adresse à chacun d’entre eux mes sincères vœux de réussite scolaire. Je leur souhaite de trouver à l’école le goût du savoir, les moyens de leur épanouissement personnel et collectif » a tweeté le ministre plus tôt ce matin.
Une rentrée scolaire en différé pour certains étudiants des DOM-TOM
Pour d’autres écoliers français, le 1er septembre est une journée de cours comme une autre car ils ont d’ores et déjà repris les cours à une date antérieure. C’est notamment le cas dans les DOM-TOM. À la Réunion, la rentrée des classes a eu lieu il y a deux semaines, le 16 août 2022. À Mayotte, la reprise a eu lieu un peu plus tôt, le 22 août et en Polynésie Française encore plus tôt le 9 août pour les collégiens et les lycéens, et le 10 août pour les élèves en école primaire.
Dans les DOM-TOM, le calendrier scolaire varie selon les territoires et les saisons sont très différentes de celles de l’Hexagone. Ainsi, En Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, la rentrée s’est effectuée en différé puisqu’elle a eu lieu le 14 février dernier. Par rapport à l’Hexagone, les élèves polynésiens manquent quelques semaines de vacances en juillet/août mais bénéficient d’un mois complet en décembre/janvier. Cela s’explique notamment par les fortes chaleurs qui s’abattent sur la Polynésie à cette période de l’année.
En tout cas une chose est sûre, avec le climat de tension qui règne au dessus de l’éducation nationale, l’année scolaire s’annonce pénible en France.