Une trentaine de personnes ont été arrêtées pour trafic d’images et vidéos pédopornographiques. Les autorités ont mis à jour un véritable réseau international sur WhatsApp.
La célèbre application de communication refait parler d’elle mais aujourd’hui il ne s’agit pas d’une mise à jour. WhatsApp se retrouve au cœur d’un scandale pédopornographique ayant sévi dans de nombreux pays. Malgré de nombreux accords contre la pédophilie, toujours autant d’enfants sont victimes d’un fléau « qui pollue Internet », selon David Cameron.
Une enquête à l’échelle internationale
C’est une véritable chasse à l’homme qui s’est mise en place, mais avec de plus gros moyens. Europol et Interpol traquent depuis bientôt un an les diffuseurs d’images à caractère sexuel d’enfants. Ces deux organisations de lutte contre la criminalité ont dirigé cette enquête avec la coopération de polices d’Amérique latine. Lors d’une conférence de presse hier, les autorités ont reconnu certaines difficultés dans l’avancement de l’enquête, notamment en raison de la confidentialité de l’application. Malgré ces difficultés, les autorités ont pu identifier plusieurs dizaines de groupes sur WhatsApp qui faisaient circuler du matériel pédopornographique. La police a donc pu identifier de nombreux consommateurs, en même temps que des producteurs de ces images.
Une trentaine de personnes interpellées
Ces arrestations interviennent après plusieurs mois d’enquêtes : l’opération, connue sous le nom de Tantalio, avait débuté en juin 2016. Aujourd’hui, alors que l’enquête est toujours en cours, près de 40 personnes ont été arrêtées, dont 17 en Espagne. A l’image de l’investigation menée sur différents pays, des arrestations ont aussi eu lieu en Italie, en Allemagne, au Costa Rica ou encore au Chili. Au total, ce sont près de 20 groupes de « discussion » qui ont été mis à jour. Lors de la conférence de presse, Europol n’a pas manqué d’utiliser le terme de « réseau criminel interconnecté ».
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