Une phrase choc prononcée par Alizé Cornet, ce mardi à Londres. La Française a été interrogé en plein tournoi de Wimbledon sur la recrudescence des cas positifs parmi les joueurs.
La Française a également affirmé que les joueuses ne se faisaient pas tester pour ne pas devoir se retirer du tableau. Assez surprenant…
« À Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid, personne n’en a parlé ».
Alizé Cornet
Pour certains, il est évident de se retirer de n’importe quel tournoi s’ils sont testés positifs. C’est le cas de l’Italien Matteo Berrettini, finaliste sortant du Grand Chelem londonien et un des favoris de cette édition 2022, et le Croate Marin Cilic, qui ont renoncé avant même de fouler le gazon anglais, tous les deux contaminés. Alizé Cornet estime également que lorsque « ça sort sur des grands joueurs comme ça, ça va commencer à mettre le feu au lac partout, et ça, ça m’inquiète un peu ».
Pour appuyer son propos, « à Roland-Garros, il y a eu une épidémie de Covid, personne n’en a parlé. Dans les vestiaires, tout le monde l’a eu et on n’a rien dit », affirme la N.1 française. « Après, j’ai vu des filles porter des masques, peut-être parce qu’elles savaient et ne voulaient pas le refiler. Il faut aussi avoir un esprit civique.«
La Fédération française n’oblige pas les tests
Selon une source proche du Grand Chelem parisien contactée par l’AFP, trois cas de Covid-19 ont été recensés au cours de l’édition 2022. Ce qui n’exclut pas d’éventuels autres tests réalisés hors de la supervision du tournoi.
Parmi ces trois cas, la championne sortante Barbora Krejcikova est la seule à en avoir fait état publiquement.
La Fédération française de tennis (FFT), organisatrice de Roland-Garros, a elle rappelé à l’AFP qu’en vertu des consignes gouvernementales du moment, le pass vaccinal ou sanitaire n’était plus requis et qu’elle n’était « pas en mesure d’obliger qui que ce soit à faire un test » au moment du tournoi.
Toutefois « dès lors qu’un test est positif, le joueur se retire », a-t-elle précisé.
Alizé Cornet a tout de même tenu à préciser ses propos, mais ce qui est dit est dit. Pas certain que les organisateurs du tournoi de Roland-Garros et que la Fédération française de tennis aient vraiment apprécié la déclaration de la Française.