
Dans un documentaire diffusé mercredi 26 mars sur W9, le journaliste et ancien chroniqueur de TPMP, Christophe Carrière dévoile avoir été agressé par Gérard Depardieu dans un ascenseur à Cannes. Des faits qui se seraient déroulés en 1998.
Actuellement, Gérard Depardieu est accusé par deux femmes d’agressions sexuelles sur le tournage du film « Les Volets Verts ». L’acteur « s’explique » au sujet de ses accusations devant le tribunal correctionnel de Paris. A cette occasion, W9 diffusait un reportage sur le comédien dans une édition spéciale de « Secrets d’Actualité » nommée « Depardieu : la chute ». Alors que les témoignages s’enchaînent au sujet de Gérard Depardieu, le journaliste Christophe Carrière va révéler avoir été agressé par l’acteur en 1998.
« Je ne peux pas toucher la bite ? »
Cette année-là, le journaliste a une trentaine d’années et couvre le Festival de Cannes. A l’hôtel Le Martinez, Christophe Carrière se retrouve dans le même ascenseur que le comédien qui est accompagné de son attaché de presse : « Je monte dans l’ascenseur du Martinez, qui est tout petit. Et je me retrouve avec Gérard Depardieu devant moi et son attaché de presse », déclare Christophe Carrière. La situation dérape lorsque l’acteur des Valseuses décide de lui « attraper l’entrejambe » : « Sa main attrape mon entrejambe. Il attrape mon paquet. Et je ne peux pas reculer, je suis déjà collé à la cloison. Je suis assez estomaqué », souligne-t-il. A ce moment précis, Gérard Depardieu lui aurait alors rétorqué : « Beh quoi ? ».
« Sa main attrape mon entrejambe » 😲
— W9 (@W9) March 26, 2025
Le journaliste Christophe Carrière brise le silence : il affirme avoir été agressé sexuellement par Gérard Depardieu dans un ascenseur à Cannes, confirmant que l'acteur ne s'en prenait pas qu'aux femmes.
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Le journaliste poursuit : « Il se retourne, il dit ‘Je ne peux pas toucher la bite ?’. Je bégaye, je dis ‘Beh non, non pas vraiment' ». Peu de temps après, Gérard Depardieu aurait alors réitéré le geste : « Là, il me repose la main entre les jambes et il lâche pas ! Il me dit ‘Oh et puis t’as un beau paquet. Puis, si ça te plaît en plus ! Et les autres sont hilares ». Le « calvaire » est sur le point de se terminer au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Finalement, Gérard Depardieu se serait retourné une dernière fois avant que les portes ne se referment et aurait lancé au journaliste : « Tu sais, dans ce métier, un jour ou l’autre on se fait enculer. Donc, le plus tôt c’est le mieux », conclut Christophe Carrière.