Selon une étude menée par Opinion Way pour la SMEREP (Société mutualiste étudiante régionale), 62% des étudiants déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil. Un chiffre en hausse comparé à 2016 (58%).
Nuits courtes, insomnies, réveils en pleine nuit… beaucoup d’étudiants souffrent de troubles du sommeil. À l’occasion de la 18ème Journée Mondiale du Sommeil qui aura lieu le 16 mars prochain, retour sur quelques chiffres de 2017 avec la SMEREP.
Étudiants et trouble du sommeil
62 % des étudiants français ont déclaré être sujet aux troubles du sommeil. Parmi eux, 41% ont des difficultés d’endormissement, 25% des réveils nocturnes et 21% souffrent d’insomnies.
1 quart des étudiants dort moins de 6h par nuit
Alors que la Fondation Nationale du Sommeil recommande une nuit de sommeil d’entre 8 et 10 heures pour les adolescents (14-17 ans) et entre 7 et 9 heures pour les jeunes adultes (18-25 ans), une bonne partie des jeunes a déclaré ne dormir que 6 heures par nuit.
Les raisons d’un mauvais sommeil
La raison de ces nuits peu réparatrices ? 67% des étudiants affirment que le stress lié aux
études est à l’origine de leurs troubles du sommeil. Par ailleurs, en Île-de-France, ce chiffre atteint même 71%. Viennent s’ajouter à la liste des causes les problèmes affectifs (37%) et les problèmes familiaux(22%). Pour les lycéens, le stress semble être une des principales causes d’un mauvais sommeil(59%) : 50% d’entre eux ont déclaré penser à ce qu’ils ont à faire le lendemain ou dans la semaine. Parmi eux, 35% souffrent de difficultés d’endormissement et
15% de réveils nocturnes.