L’ancienne ministre de l’Écologie avait annoncé sa volonté d’être la numéro 2 d’une liste commune pour les élections européennes. Mais Yannick Jadot s’y est opposé. Le Parti écologique refuse de s’allier avec l’actuelle ambassadrice des Pôles.
L’ancien président de campagne de Greenpeace est contre de tomber dans une «tambouille» avec le PS. Au début de l’automne, l’ex-ministre de l’Environnement avait prononcé son souhait de mener une liste d’union de la gauche aux Européennes.
Consciente de pas être particulièrement populaire hors de son parti. Elle a décidé de revoir ses ambitions à la baisse. Elle ne brigue plus d’être en tête d’une liste pour les élections des eurodéputés. elle concède la première place à EELV. Mais ce parti, qui avait pourtant sacrifié sa campagne présidentielle au profit de Benoît Hamon, se refuse aujourd’hui de créer une alliance avec cette tête d’affiche.
«En gros, elle nous propose de la faire élire: c’est concept! C’est concept, mais ça n’a pas de sens.» Annonce le porte-parole d’EELV, Julien Bayou.
Ségolène Royal était le grand espoir du PS pour les Européennes. Selon les pronostiques, le parti n’obtiendrait que 3 et 4,5 % d’intentions de vote. Pour leur survie, difficile depuis le putsch de Valls et les résultats chaotiques de Hamon à la présidentielle de 2017, il est nécessaire que madame Royal l’emporte. Plus généralement il est crucial pour la survie du Parti Socialiste d’unifier les divers partis de gauche, dans le but de gagner quelques sièges.
Les proches de l’ambassadrice des pôles Arctique et Antarctiques, estiment qu’elle se positionnera en janvier, sur le maintien de sa candidature pour le parlement Européen.
Cependant EELV, n’est pas hostile à l’idée de fusionner les listes, si le PS ne cherche pas à placer l’ancienne ministre dedans. Sept autres candidats PS prêts à être tête de liste ont été rencontrés. Parmi eux, plusieurs sièges déjà à Bruxelles eurodéputées.
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