Le patient devait subir un banal arrachage de dents, mais il est reparti avec une jambe en moins, à la suite d’une erreur médicale.
Une opération de routine, qui s’est transformée en véritable enfer. Victime d’une infection bactérienne, le patient a donc perdu une jambe. Le centre hospitalier universitaire de Nice avait tardé dans l’administration des soins visant à limiter les effets de son infection. L’hôpital a finalement été condamné à verser une importante indemnité au patient. Mais ce n’est pas le seul problème, puisqu’une partie de l’indemnité était manquante.
Petite opération, grandes conséquences
Le problème est grave, mais reste rarissime. En 2002, un patient était hospitalisé au CHU de Nice, pour un arrachage de dents. Opération qui avait lieu en vue de se faire poser, par la suite, des implants dentaires. Jusque là, tout va bien, sauf qu’une méningite bactérienne l’infecte. A la suite de l’infection, non traitée dans les temps, il perd sa jambe gauche.
La responsabilité de l’hôpital est établie, puisque des « lacunes au service des urgences ont retardé les soins nécessaires pour limiter l’infection ». Ce qui permet au patient d’être indemnisé, non sans problèmes.
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Un autre problème dans le problème
Si l’hôpital est reconnu responsable et doit l’indemniser pour le préjudice subi, le patient n’est pourtant pas au bout de son calvaire. Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a condamné l’hôpital à lui verser 389 787 euros. Sauf que cette somme a été, elle aussi, entachée d’une erreur de calcul.
Ce sont un peu plus de 50 000 euros qui ont été « oubliés ». Ce n’est que la semaine dernière que la juridiction a jugé que la réclamation du requérant était fondée. L’hôpital de Nice devrait donc verser au patient une somme de 439 979 euros, dans les prochaines semaines.
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Source image : reseau-chu.org