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Six étudiants sur dix souffrent de troubles du sommeil à cause du stress

D’après une enquête réalisée par la SMEREP auprès des étudiants et des lycéens de France, 58% d’entre eux soufreraient de troubles du sommeil dû au stress.

Les nuits sont courtes pour la majorité des étudiants français. À l’occasion de la journée Mondiale du Sommeil, qui aura lieu le 17 mars prochain, la SMEREP s’est penchée sur les problèmes de sommeil des jeunes. Six étudiants sur 10 et la moitié des lycéens souffriraient de troubles du sommeil liés au stress, selon un sondage OpinionWay.

Les résultats de l’étude mettent en avant que les problèmes de sommeil vécus par les jeunes sont dans 58% des cas dû au stress. Ces problèmes peuvent avoir de graves conséquences psychologiques et comportementales. « Avec près de six étudiants sur dix ayant des troubles du sommeil liés au stress, entraînant parfois des comportements à risque comme la prise de médicaments (antidépresseurs ou autres), il est important de sensibiliser les jeunes » explique Hadrien Le Roux, président de la SMEREP.

60% des étudiants stressés par leurs études

Parmi les 58% d’étudiants touchés par des troubles de sommeil, 39% d’entre eux déclarent avoir des difficultés à trouver le sommeil, 22% se réveillent la nuit et 19% ont des insomnies. La cause principale de ces troubles est attribuée au stress lié aux études pour 60% des étudiants (64% des lycéens). Un pourcentage qui atteint même les 70% lorsque l’on se concentre exclusivement sur la région parisienne.

Deux étudiants sur dix dorment moins de 6 heures par nuit

Contrairement aux idées reçues, les étudiants et les lycéens souffrent de manque de sommeil et ne dorment pas assez. En effet, deux étudiants sur dix dorment moins de 6 heures par nuit, alors qu’un adolescent devrait dormir en moyenne 7 heures par nuit. 30% des lycéens déclarent même dormir moins de 6 heures par nuit.

Ce manque de sommeil s’accompagne de passages à vide pour une majorité d’entre eux, qui se sentent débordés par leur quotidien dans 62% des cas chez les étudiants (53% chez les lycéens). Ces passages à vide peuvent avoir de lourdes conséquences chez les jeunes, qui reconnaissent dans 9% des cas avoir recours à des antidépresseurs, des anxiolytiques ou des médicaments contre le stress (5% chez les lycéens).

À l’occasion de la 17ème journée mondiale du sommeil, la SMEREP s’est mobilisée pour sensibiliser les jeunes. « Nous avons mis en place des parcours de prévention liés aux divers sujets de santé qui préoccupent les étudiants » reprend Hadrien Le Roux. Ce mois-ci, ce sont les ateliers sommeil qui seront à l’honneur complétés par des brochures traitant du sommeil et de la gestion du stress disponibles notamment sur www.smerep.fr »

Etude OpinionWay pour la SMEREP réalisée du 29 avril au 25 mai 2016 auprès d’un échantillon de 507 étudiants représentatif des étudiants français et d’un échantillon représentatif de 707 adhérents SMEREP (Ile-de-France)

 

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