Encore aujourd’hui, la sodomie est une pratique sexuelle taboue. Pourtant, elle peut être un moyen de découvrir de nouveaux plaisirs. VL vous dévoile 5 éléments pour réussir une sodomie sans accrocs.
En avoir envie
On ne le répète jamais assez : le consentement est la clef de tout bon rapport sexuel. Alors quand il s’agit de sodomie, pas besoin de se forcer ! Les deux partenaires doivent en avoir envie et rester prudents. La sodomie nécessite un réel laisser-aller de la personne pénétrée. Sans ça, cette pratique peut conduire à des blessures anales et des douleurs car le canal anal n’est pas conçu pour être pénétré.
Les préliminaires
De manière générale, les préliminaires font partie intégrante d’un rapport sexuel réussi. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de la sodomie. Les préliminaires contribuent à la relaxation de la personne pénétrée, essentielle avant la sodomie. Que ça soit de manière digitale (caresses, pénétration avec un doigt) ou buccale (baisers, anulingus), tous les moyens sont bons. Toutefois, faites attention à cette dernière manière. En effet, la plupart des herpès anaux sont provoqués par des rapports buccaux/anaux. Assurez-vous que votre hygiène et celle de votre partenaire est impeccable. N’hésitez pas non plus à avoir recours à des sextoys pour stimuler au préalable l’anus.
Le préservatif
La sodomie comporte des risques : érosions, lésions de la muqueuse anale ou saignements. Les rapports anaux sont donc des grands pourvoyeurs d’IST. Sans préservatif, les germes présents dans le coït anal peuvent conduire à des infections du pénis. Il faut donc bien s’assurer que celui-ci est correctement mis. C’est aussi pour cela qu’il ne faut jamais faire de pénétration vaginale après une pénétration anale. Prévoyez de vous laver ou de changer de préservatif.
Le lubrifiant
Dès les préliminaires, il ne faut pas faire le radin sur le lubrifiant. Et ce, que ça soit votre première ou centième sodomie. La zone anale n’est pas naturellement lubrifiée, contrairement au vagin. Les secrétions de la muqueuse anale ne sont pas suffisantes pour protéger les parois intérieures, assez fines, des mouvements de va et vient. Le lubrifiant doit être mis à l’intérieur de l’anus mais aussi à l’extérieur et sur la partie pénétrante. De préférence, utilisez un lubrifiant sans odeurs. Les produits chimiques odorants peuvent agresser la muqueuse anale très fragile. Les lubrifiants gras comme la vaseline, l’huile de coco ou le beurre sont à proscrire également. Ces derniers peuvent chauffer et brûler. De plus, les matières grasses rendent le préservatif poreux, augmentant les risques de déchirures.
Multiplier les stimulations
Si l’anus est une zone riche en récepteurs érogènes, la pénétration anale peut ne pas être suffisante pour activer ces derniers. Or, pour éviter les douleurs, le plaisir est votre allié. Chez une femme, la stimulation du clitoris est recommandée pour une sodomie réussie. Évidemment, si la sodomie s’accompagne de douleurs ou si elle est désagréable pour la personne pénétrée, elle doit s’arrêter immédiatement.