Depuis ce jeudi 22 juin, l’Ukraine et la Moldavie sont officiellement candidates à une adhésion à l’Union européenne. Ce n’est toutefois que la première étape d’un long processus.
Journée historique
Le Président Ukrainien Volodymyr Zelensky a salué « un moment unique et historique dans les relations Ukraine – UE ». Il a ajouté que « l’avenir de l’Ukraine se trouve au sein de l’Union européenne ». De son côté, la Présidente moldave Maia Sandu a évoqué une « journée historique pour la Moldavie » et « un signal clair et fort de soutien pour nos citoyens et le futur européen de la Moldavie ». Cette admission fait suite à un avis favorable des 27 états membres de l’Union à l’issue du Conseil européen à Bruxelles du jeudi 23 juin.
De nouvelles réformes nécessaires
Si le symbole envoyé est fort, le processus qui attend les deux pays est long. Ils devront en effet mettre en place de nombreuses réformes pour intégrer officiellement l’Union européenne. Celles-ci devront notamment concerner la lutte contre la corruption et l’indépendance de la justice. L’Union européenne dressera ainsi un bilan de l’avancement de ces réformes à la fin de l’année. Une fois cette étape passée et une fois un nouvel accord des 27 états membres obtenu, les négociations officielles pourront s’ouvrir.
Un long chemin pour l’Ukraine et la Moldavie
Ainsi, le processus d’adhésion ne sera pas accéléré. En mai, Emmanuel Macron avait même estimé qu’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne prendrait « des décennies ». C’est une remarque qui semble juste au vu de la situation de la Macédoine du Nord et de l’Albanie. Les deux pays sont candidats respectivement depuis 2005 et 2014 mais les négociations n’ont toujours pas commencé.
Dans le cas de la Géorgie, sa demande de candidature n’a pas été approuvée par la Commission européenne. Cette dernière estimait que « de nouvelles réformes » étaient « nécessaires » dans le pays. Charles Michel a cependant affirmé que « L’avenir de la Géorgie est au sein de l’UE. »