La traduction financière est indispensable dans la vie de toute entreprise qui souhaite se développer. Elle est souvent réalisée dans le cadre d’un partenariat avec des investisseurs étrangers, une délocalisation des activités ou une introduction en bourse sur les marchés étrangers. Néanmoins, elle est particulière et plus complexe que les autres formes de traductions. Il faut en effet suivre plusieurs règles pour que les documents traduits soient conformes aux originaux. Découvrez les particularités ainsi que le lexique et les terminologies de la finance à respecter pour avoir une bonne traduction financière. Vous aurez également des conseils pour bien choisir votre traducteur et le budget à prévoir pour bénéficier d’un tel service.
Qu’est-ce que la traduction financière ?
Concrètement, la traduction financière consiste à traduire les documents financiers et économiques d’une entreprise. Il s’agit d’un travail rigoureux et minutieux qui nécessite de mettre l’accent sur l’adaptation culturelle et linguistique pour maintenir la conformité des informations. Dans le domaine de l’économie et de la finance, il n’y a pas de petites erreurs possibles. Celles-ci pourraient rapidement entraîner des malentendus ou d’importantes pertes financières.
Pour éviter cela, il est conseillé de recruter un expert ou de faire appel à une agence de traduction spécialisée. Ces dernières sont nombreuses en France et la plupart d’entre elles ont une plateforme pour la présentation de leurs services. Vous y trouverez notamment des conseils et des astuces ainsi que la liste des documents financiers que vous pouvez faire traduire.
Comme on peut le voir sur le site Bilis.com, recourir à des professionnels de la traduction vous offre également beaucoup d’autres avantages. Votre entreprise sera plus compétitive et vous pourrez intégrer plus facilement les marchés étrangers. Vous aurez vos documents traduits dans les délais ainsi que la garantie que vos données comptables sont bien protégées.
Lexique et terminologie spécifiques de la finance
Le monde de l’économie et des finances possède son propre vocabulaire que tout traducteur spécialisé doit connaître. Parmi les mots courants, vous avez :
- equity (capitaux propres ou actions),
- cash flow (flux de trésorerie),
- ROI (return on investment et retour sur investissement en français),
- broker (courtier),
- smile (de volatilité),
- obligation (titre émis par une société pour avoir des emprunts sur le marché financier).
Toutefois, il y a parfois certaines nuances dont un professionnel doit tenir compte. La signification de ces termes peut en effet varier en fonction du contexte du document original et du vocabulaire financier qui est influencé par la législation de chaque pays. Par exemple, en anglais, le mot « stock » peut signifier des réserves de biens ou de produits. Selon le contexte, il peut aussi être considéré comme le nombre de parts de capital d’une entreprise.
Les nombreux anglicismes présents dans le lexique financier peuvent aussi rendre la traduction complexe. Certains d’entre eux n’ont pas toujours de mots équivalents et ils restent donc en anglais, même dans les textes en français ou en espagnol. Pour plus de précision et de cohérence, le traducteur doit alors adapter les termes au langage financier du pays ciblé par l’entreprise. Il doit veiller à ce que la terminologie utilisée respecte les normes financières locales et internationales.
Pourquoi la traduction financière est-elle particulière ?
La traduction financière est particulière pour plusieurs raisons. Elle est d’abord considérée comme un travail technique, car elle est complexe et nécessite des compétences et des connaissances spécifiques. En dehors du langage financier, le traducteur doit avoir une bonne maîtrise de ce domaine. Cela commence par sa formation qui est orientée vers les langues et le monde des affaires et de l’économie. Il doit en effet connaître les différences entre :
- les rapports d’activité,
- les rapports d’audit,
- les fichiers bancaires,
- les relevés de portefeuille.
Il ne suffit donc pas de choisir un simple traducteur. Celui-ci doit être spécialisé dans la finance et avoir une excellente expertise dans le domaine. Dans un document financier traduit, les chiffres sont aussi ou peut-être même plus importants que les mots. La façon de les écrire peut changer d’un pays à un autre. Si, en France, on utilise une virgule avant les décimales, dans d’autres parties du monde, on met un point. Ce paramètre est très important, car une ponctuation placée au mauvais endroit peut fausser toutes les données.
La traduction financière nécessite également que le professionnel soit informé de toutes les dernières actualités économiques. Cela lui permettra de mieux comprendre les textes originaux afin d’avoir une bonne mise en conformité. Dans le cas où il y a des conversions, il faut s’assurer d’inscrire la valeur exacte de la monnaie.
Pour ce type de traduction, les délais de livraison doivent être respectés, surtout lorsque le document doit être présenté à de potentiels investisseurs étrangers. Il y a donc plusieurs règles à respecter pour fournir un travail de qualité supérieure. C’est pour cela que l’idéal serait de faire appel à des experts en traduction financière.
Les enjeux de confidentialité et de sécurité
La confidentialité et la sécurité sont des points fondamentaux en matière de traduction financière. Les documents contiennent plusieurs informations sensibles qui, selon l’article 226-13 du Code pénal français, sont sous le couvert du secret professionnel. Elles ne doivent donc pas être divulguées, même si un accord de confidentialité n’a pas été signé. Cependant, pour plus d’assurance, la plupart des agences de traduction intègrent une clause de confidentialité dans leurs contrats de prestation.
Elles utilisent aussi des logiciels de traduction adaptés afin d’avoir un résultat rapide et optimal. Cela veut dire que certaines informations peuvent se retrouver sur internet. Étant donné qu’elles ne doivent pas être divulguées, le professionnel doit prendre les mesures nécessaires pour assurer leur protection. Les sociétés de traduction fiables mettent en place des dispositifs de sécurité dans leur réseau informatique pour éviter tout risque. Elles peuvent opter pour le cryptage des communications ou recourir à des systèmes pour bloquer les piratages informatiques.
Nos conseils pour choisir un traducteur financier
Le choix du traducteur financier peut s’avérer complexe. Vous devez bien étudier le profil de l’expert avant de lui confier cette tâche. Celui-ci doit remplir certains critères clés.
La maîtrise de l’anglais et des règles financières
Vous devez vous assurer qu’il a une bonne maîtrise de l’anglais et du domaine de la finance. L’anglais est très utilisé dans le monde des affaires. D’ailleurs, la plupart des grands médias financiers et économiques sont anglophones. Ce sont leurs articles qui rapportent les dernières nouveautés dans le domaine de la finance. Votre traducteur doit donc être en mesure de les lire, de les comprendre et de les traduire si nécessaire.
De plus, la plupart des termes financiers sont en anglais. Comme expliqué ci-dessus, certains restent inchangés, même dans un texte traduit dans une autre langue. Le professionnel doit tous les connaître et savoir comment les utiliser en fonction du contexte pour avoir une traduction compréhensible et conforme à l’original. Vous devez chercher à savoir s’il comprend réellement les concepts du secteur et s’il peut les adapter avec précision aux réalités de chaque pays.
Qui dit économie et finance dit aussi législation. Ce domaine est très encadré par la loi et celle-ci doit être connue par toute personne qui travaille dans le monde des affaires. Évidemment, en dehors de certaines réglementations qui sont internationales, d’autres sont locales et varient d’un pays ou d’une région à une autre.
Le traducteur doit donc se renseigner sur les règles financières, économiques et juridiques qui sont en vigueur dans le pays cible. Vous devez également vérifier s’il connaît les normes de présentation pour de chaque type de documents. Il doit se baser sur toutes ces informations afin d’avoir une vraie conformité.
Le respect du secret professionnel
Comme nous l’avons déjà évoqué, la sécurité des données est un point majeur. Les informations financières d’une entreprise sont très sensibles et doivent être protégées. Vous devez donc vous assurer que le traducteur financier met un point d’honneur sur le respect de l’éthique et de la confidentialité.
L’idéal serait de faire signer une clause qui stipule qu’il doit bien protéger toutes vos données. Vérifiez les dispositifs qu’il met en place pour assurer une bonne sécurité des informations. Vous pouvez aussi lire les avis des anciens clients pour vous renseigner sur la qualité de ses prestations.
Le respect des délais et la maîtrise d’outils adaptés
Comme dans tous les autres domaines, la traduction des documents financiers et comptables doit se faire dans un délai donné. Qu’ils soient volumineux ou trop complexes à déchiffrer, le professionnel doit tout faire pour respecter ses engagements.
Généralement, les besoins de traduction interviennent pour la publication des résultats de l’année comptable, l’internationalisation des activités, la collaboration avec des étrangers, etc. L’entreprise ne peut donc pas avoir de retards dans la présentation des documents traduits. Toutefois, cette réactivité de la part de l’expert ne doit pas réduire la qualité de sa prestation.
L’utilisation des bons outils et méthodes de travail, tels que la traduction assistée par ordinateur, permettent aussi de gagner du temps. Vérifiez ces détails avant de signer un contrat avec le traducteur financier. Assurez-vous également qu’il a une bonne expérience et des références solides. L’objectif est de trouver un expert avec qui vous pourrez collaborer pendant très longtemps. Cela vous évite de le changer chaque année et de permettre ainsi à plusieurs personnes d’avoir accès à vos données comptables.
Vous devez enfin savoir qu’en France, il y a des associations de traducteurs reconnues. Elles veillent à ce que tous leurs membres respectent les règles qui régissent ce métier. Faire appel à un traducteur qui fait partie de l’une d’elles peut représenter un bon indice.
Précision et rigueur : les clés d’une traduction financière réussie
La précision et la rigueur font partie des points principaux à respecter dans une traduction financière. Comme dit plus haut, il faut suivre les réglementations, les normes et les habitudes financières du pays visé afin d’avoir une bonne mise en conformité. Les montants doivent aussi être reportés fidèlement. Pour respecter tout cela, le traducteur doit notamment être rigoureux et précis lors de l’écriture des chiffres, du format de la date et de l’unité monétaire.
Concernant les chiffres, il doit respecter la règle concernant la séparation des décimales (virgule, point et espace). Le traducteur doit être très vigilant et appliquer la norme du pays pour ne pas créer des variations au niveau des montants.
Dans la traduction financière, l’inscription de la date est très importante. Les données économiques évoluent en effet très vite et il faut pouvoir donner avec précision la date à laquelle certaines modifications ont été apportées. Ces informations sont consignées dans le document original et doivent être retranscrites dans la version traduite.
Lors de la traduction, il faudra également respecter le format de la date en fonction du pays visé. Certains mettent jour/mois/année, alors que d’autres utilisent mois/jour/année. Quant à l’unité monétaire, elle peut être mise avant ou après le chiffre. Encore une fois, il faut tenir compte de la localisation géographique des personnes qui devront lire les traductions. Le professionnel doit aussi veiller à respecter les normes de présentation de chaque document comptable.
Les prix de la traduction financière
La traduction financière peut être facturée au mot, à l’heure ou à la page. La facturation au mot est la méthode la plus utilisée en France pour calculer les frais de prestation d’un traducteur. Elle permet de connaître les coûts de traduction à l’avance et évite les réévaluations durant le traitement des documents.
Ces prix varient généralement entre 0,08 euro et 0,016 euro. Néanmoins, ils peuvent évoluer en fonction de certains paramètres (relecture, complexité du contenu…). Avec cette méthode, vous accédez à des prix plus compétitifs sur la traduction des textes volumineux. Pour les petits volumes, il y a des tarifs planchers.
Concernant la tarification horaire, le prix moyen est de 60 euros. Il peut varier selon la zone géographique du traducteur. Il faut souligner que certains experts comptabilisent aussi leurs frais de déplacement.
Enfin, la tarification par page n’est pas vraiment courante. Il serait donc difficile de présenter les coûts pour cette méthode de calcul, même si elle est utilisée par certains professionnels. D’autres paramètres peuvent aussi être pris en compte pour le calcul des frais de traduction financière. Il s’agit, par exemple, du volume de travail, des délais de livraison et de la complexité du contenu pour fixer ses tarifs.
Parfois, la langue dans laquelle le document doit être traduit peut avoir une influence sur le prix. Vous l’aurez compris, la traduction financière a plusieurs spécificités. Les connaître vous permettra de comprendre sa complexité et de mieux étudier le profil du professionnel à contacter.