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Un 1er mai au Trocadéro.

C’est en ce mardi 1er mai que Nicolas Sarkozy a décidé de faire son dernier meeting de campagne. Beaucoup de militants et sympathisants étaient présents même si le chiffre de 200 000 personnes évoqués par Jean-François Copé paraît aberrant. 

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Dès 13h, la place du Trocadéro était comble. Les militants et sympathisants UMP brandissaient leurs étendards tout en clamant de vive voix « Hollande en Corrèze, Sarko à l’Elysée ! ». De la musique retentissait afin d’apporter une ambiance sereine au rassemblement tout mettant en haleine les militants déjà très excités. C’est vers 14h20 que Mr Lagarde introduit ce meeting en annonçant dors et déjà ses thèmes principaux : le travail et l’avenir. Thèmes évoqués de manière très pertinente par certains symboles de la droite comme Jean-Pierre Raffarin ou encore François Fillon. Cependant, certaines contradictions entre les différents intervenants, illustraient de manière excellente le grand écart qu’est en train d’effectuer Nicolas Sarkozy et son équipe dans cet entre deux tours.

La valeur du travail a donc essentiellement été associée au mérite. Chaque intervenant a précisé à juste titre que le terme de « travailleurs » ne présentait aucune légitimité à être l’otage d’une idéologie ou d’une autre. En somme le travail existe à toutes les échelles, le véritable sens de cette fête du travail témoignait apparemment le besoin d’être remis à l’ordre du jour. Certains intervenants n’ont pas hésité à inventer de nouveaux symboles, telle que Nadine Morano acclamant que « la tour Eiffel est le symbole du travail », ce qui globalement semble juste, mais chaque bâtisse peut prétendre à ce titre.

Ces discours sur le travail, ont de fait été grandement condensé, par les attaques directes contre le candidat socialiste et le socialisme en général, qualifiés de « donneur de leçons ». Les médias n’ont évidemment pas été épargné non plus, résumer la presse Française à l’Humanité ou bien à Mediapart est un raccourci qui n’est pas des moindres. Et non, je vous rassure, vous ne serez pas aliénés par la presse Française. Nul besoin de se réfugier dans les quotidiens étrangers.

Il est également intéressant de connaître l’avis de ces militants sur le sens de ce rassemblement. Globalement, le 1er mai évoque une fête nationale rassemblant les travailleurs ne devant pas être otage des syndicats selon des jeunes sympathisants UMP. Syndicats singulièrement attaqués durant ce meeting. On peut le dire, la CGT en a prit pour son grade. Le bémol réside dans le fait que le MEDEF a également donné des consignes assez claires. Le terme de « syndicats » a donc été employé par Nicolas Sarkozy contrairement à certains autres intervenants, afin de ne pas faire d’amalgame. Les militants étaient avant tout, présents pour défendre leur candidat ainsi que les valeurs du travail, même si un jeune sympathisant nous a confessé « Je ne pense pas que mes valeurs du travail soient différentes de celle des autres ».

Le discours du candidats Sarkozy a été alimenté par de nombreuses références historiques. En partie à travers l’évocation de grandes figures emblématiques comme Jules Ferry, Léon Blum et bien évidemment le général Charles de Gaulle. Afin d’alimenter son voeu de justice sociale, Nicolas Sarkozy mentionne de façon récurrente l’affaire Dreyfus, et, se revendique sans complexe de certaines grandes icônes de la gauche, laissées à l’abandon par François Hollande, selon lui.

De manière globale, un Nicolas Sarkozy se voulant rassurant, confiant et rassembleur était présent au Trocadéro, même si un puissant et éloquent appel à l’aide se laisse entendre.

Charles des Portes

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