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Un chef de cuisine jugé pour viols et agressions sexuelles

Hier, le lundi 28 juin s’ouvrait le procès d’un chef cuisinier à la Cour d’assises de Nanterre. Ce dernier comparaît cette semaine pour des faits d’agressions sexuelles et de viols sur ses employées. L’homme encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle, nous rapporte France 3 Paris Île-de-France.

Les faits se seraient déroulés entre 2014 et 2019 dans le restaurant du chef de cuisine, Mohammed H., à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Les trois plaignantes sont d’anciennes employées du restaurant et elles n’ont jamais travaillé ensemble. Néanmoins, le calvaire décrit est le même : des attouchements durant le service et les pauses, dans une « salle attenante au restaurant neuilléen » décrit BFMTV

Des baisers forcés, des attouchements et des actes sexuels contraints…

Parmi les trois plaignantes, la première victime remonte à 2014. La jeune femme était alors âgée de 19 ans, et elle avait été embauchée comme apprentie pâtissière. 

Après un mois de travail, l’étudiante a confié son mal-être à l’une de ses collègues, rapporte France 3. Elle décrit des attouchements durant ses heures de travail sur ses fesses et sa poitrine, ainsi que des propos dégradants à son encontre « t’es bonne ». Elle confie également à France 3 avoir été « embrassé de force à plusieurs reprises ». 

La deuxième victime du chef rapporte « des fellations contraintes », ainsi qu’un autre viol en 2018, « alors qu’elle était encore vierge », explique BFMTV. 

En ce qui concerne la dernière plaignante, elle affirme avoir été victime d’une pénétration digitale. La jeune femme aujourd’hui âgée de 26 ans, décrit des massages en salle de repos et des tentatives de viol. 

« Pas de preuves, ni de témoin, ni de concertation médicale »

Depuis deux ans, le chef a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès. Il attend désormais que le verdict tombe vendredi prochain. 

Son avocat, M. Francis Arragon, déplore auprès de BFMTV un manque de preuve envers son client. Il explique à la chaîne « il n’y a pas de preuves, ni de témoin, ni de concertation médicale, car les faits sont trop anciens ». L’avocat explique devoir se résoudre à « accepter de croire les plaignantes sur leur parole ». 

À lire aussi : Ici tout commence : Serge Hazanavicius et Jean-Pierre Michael rejoignent la série

About author

Journaliste et étudiante à l'École d'Histoire de La Sorbonne.
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