La justice rejette la plainte d’un jeune handicapé moteur. Kevin Fermine, a porté plainte contre la SNCF pour discrimination. Les équipements de la société ne sont, en effet, pas encore aux normes pour les personnes en situation de handicap.
« Chaque fois que je prend le train, je me demande si je vais devoir me faire pipi dessus« . Kevin a 27 ans. Il est étudiant en droit et militant associatif. Il dit aussi avoir une passion pour les voyages. Kévin prend donc souvent le train. Seulement, il est en fauteuil roulant depuis son enfance à cause du syndrome de Litte, une maladie dégénérative des neurones. Il reproche à la SNCF de ne pas lui permettre de prendre le train normalement. L’accès au toilettes et au wagon-bar sont les plus problématiques. Le jeune homme poursuivait la société en demandant 20 000€ de réparation. Son espoir est d’accélérer la mise en conformité des équipements.
En 2005, l’Etat donne dix ans à la SNCF pour mettre ses services aux normes, afin de les rendre accessibles à tous. Cependant en 2014, la SNCF demande une rallonge, étant trop en retard. Une ordonnance donne donc 10 ans de plus, donc jusqu’en 2024. Et c’est en se basant sur cette rallonge que la justice à tranché en faveur de la SNCF. Non seulement Kevin perd, mais il doit rembourser les frais de justice de la compagnie ferroviaire. Pour lui « c’est honteux. La SNCF se cache derrière cette ordonnance ».
Comme un symbole de son combat, le monte charge du tribunal de Toulouse était en panne. Kevin à dû faire le tour du bâtiment et entrer par la salle des greffiers.
Kevin Fermine avait déjà fait parlé de lui au début du mois. Jembé, son chien d’assistance, avait été refusé à l’entré d’un Carrefour express. Il n’avait pas fait appel à la justice pour cette affaire, mais aux réseaux sociaux.