Selon une information révélée par Le Télégramme, une vingtaine de personnes dans une école du Finistère ont été contaminées par un variant inconnu du coronavirus.
Alors que le nombre de cas repart à l’hausse en France et dans toute l’Europe, un nouveau variant du Covid-19 a fait son apparition en Bretagne, plus précisément dans le département du Finistère. Il aurait été détecté le mois dernier dans la petite commune de Bannalec, suite à la découverte d’un cluster dans une école primaire.
En tout, 24 personnes ont été touchées par cette nouvelle mutation : 18 enfants et six adultes en contact avec ces derniers. Tous ont été testés positifs juste avant les vacances de la Toussaint. Pour éviter le drame, au départ, l’établissement scolaire a préféré fermer deux de ses classes sur les douze qu’il comporte. Ensuite deux autres ont eu le droit au même sort, puis trois. La mairie a même demandé aux associations de stopper leurs activités par précaution.
Suite à cela, quatre tests positifs effectués ont été envoyés dans un laboratoire. Petit soucis : aucun des résultats ne « révélaient ni le profil du variant Delta, ni ne correspondaient aux trois mutations d’intérêt actuellement recherchées (E484K, E484Q et L452R)« , peut-on lire dans les colonnes du quotidien Le Télégramme. Après une enquête approfondie, l’Agence Régionale de Santé de Bretagne (ARS) et Santé Publique France en ont conclu que le virus avait été transmis par le biais d’une personne résidant à Nantes ayant voyagé en Afrique récemment.
Pas plus contagieux que les autres
Ce variant aurait été détecté dans plusieurs pays d’Europe. Néanmoins, il ne faudrait pas s’inquiéter plus que ça concernant sa contagiosité, rapporte l’ARS : « Tous les cas diagnostiqués appartiennent à des chaînes de transmission identifiées, ce qui signifie qu’on ne soupçonne pas une circulation via des personnes intermédiaires non identifiées« . « L’ensemble de ces éléments plaide en faveur de la fin de cet épisode de circulation virale et l’absence d’identification d’une contagiosité plus importante » poursuit l’agence sanitaire. Pour le moment, les autorités de santé n’alertent donc pas mais se contentent d’une « surveillance continue de la situation qui est à ce stade maîtrisée « .