Notre-Dame ne souffre désormais plus de la pluie. Deux semaines après l’incendie détruisant une partie de la cathédrale le 15 avril 2019, une solution est trouvée. Les parisiens peuvent depuis le 30 avril voir deux bâches blanches couvrant le toit de la cathédrale.
Une première étape de protection
Depuis le 30 avril, une bâche de protection est placée sur les toits de la cathédrale. La préfecture de police a publié sur son compte Twitter une vidéo filmée au drone, montrant le résultat. Trois jours ont fallu pour aménager cette première protection. La pose de cette bâche empêche les intempéries de dégrader davantage l’intérieur du monument le plus visité d’Europe. La situation était critique.
Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques s’est exprimé sur BFMTV : « C’était prévu qu’on en mette (une) mais il faut qu’on accélère le mouvement à cause de la pluie qui est assez imminente. »
Cependant, cette protection reste provisoire. D’ici l’été, un grand « parapluie de protection » couvrant la totalité du monument sera installé pour toute la durée des travaux. Selon « Le Monde », il serait recouvert d’une photo de l’ancienne toiture. Ce trompe l’œil servira à reproduire la toiture qui est partie en fumée.
Avant cela, les ouvriers vont devoir faire un diagnostic. Des travaux de solidification vont devoir alors commencer. Des poutres seront posées autour de la voûte pour éviter un éventuel effondrement. 1000 mètres carrés de vitraux sont en ce moment enlevés par des spécialistes. Selon l’un des présidents du Groupement des entreprises de restauration de monuments historiques (GMH), Frédéric Létoffé, la sécurisation de la cathédrale prendrait approximativement « quatre mois ».
Le retrait de l’échafaudage s’annonce périlleux
En effet, l’échafaudage de 500 tonnes va devoir être retiré. Reste à savoir comment l’édifice va se comporter lors du retrait. D’après les spécialistes, l’opération de « désincarcération » serait le plus grand acte de cet exceptionnel programme de reconstruction.