Rien de mieux que de placer les prédateurs naturels des petites bêtes qui dévorent les cultures, plutôt que d’asperger les champs de pesticide. C’est l’option qu’ont choisi de nombreux agriculteurs.
Avec les pesticides, les Hommes pensaient avoir trouvé la solution pour mettre fin aux parasites. Mais il s’est avéré que ces solutions chimiques sont excessivement mauvaises et dangereuses pour la santé des Hommes et de la planète. Ces révélations ont donc poussé les chercheurs à trouver une alternative naturelle.
Désormais, des agriculteurs recourent aux prédateurs naturels des parasites. Ainsi, ils contribuent à débarrasser l’agriculture des pesticides, dont les méfaits sont avérés. Cette technique prend le nom de lutte biologique. Les scientifiques et agriculteurs veulent inventer une agriculture durable.
Un reportage de Claude-Julie Parisot traite de ce sujet et explique en détail ce processus. Il est notamment accessible sur ARTE et s’intitule « Les nouveaux guerriers des champs « .
Une nouvelle méthode d’éradication des parasites
Une première méthode consiste à introduire des mâles stériles de l’espèce qu’on souhaite combattre. On en lâche un nombre conséquent pour que les femelles puissent moins se reproduire.
Ou bien, on peut utiliser des espèces prédateurs pour combattre les bêtes parasites. Par exemple, on peut introduire des chrysopes communes (Chrysopa perla), que l’on appelle également « demoiselle aux yeux d’or ». Ces dernières sont carnivores et se nourrissent de pucerons.
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