Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s’est exprimé, aujourd’hui, pour donner des précisions sur les prochaines mesures contre la covid-19. Parmi elles, une nouvelle campagne de vaccination pour les « populations à risque » à la mi-septembre.
Le gouvernement a décidé de lancer une nouvelle campagne de vaccination pour « les populations à risque ». La recrudescence de l’épidémie de covid-19 force les autorités gouvernementales à prendre des mesures pour freiner ce phénomène. Gabriel Attal a précisé que cette campagne de rappel débuterait à partir de mi-septembre. Il précise « la liste des populations concernées sera établie par la Haute autorité de santé ».
Celles-ci devraient être les personnes prioritaires aux premières dose lors du début de la campagne de vaccination (les plus de 80 ans).
La mise en place d’un confinement strict en Guadeloupe
Pour répondre à l’explosion du nombre de cas de covid-19 dans le département français, le gouvernement a décidé de mettre en place un confinement strict. La Guadeloupe suivra le même modèle que la Martinique. Les bars, les restaurants et les plages vont être fermés. « Lors du Conseil de défense de ce matin, nous avons décidé d’étendre les mesures à la Guadeloupe », a expliqué Gabriel Attal. « C’est une nécessité vitale » pour « stopper au plus vite la circulation du virus », a-t-il ajouté. Plus de 5000 cas de covid-19 ont été diagnostiqués hier, un record.
Pass sanitaire obligatoire dans certains centres commerciaux
Le gouvernement va demander aux préfets de prendre de nouvelles mesures. Dans les départements où le taux d’incidence dépassera les 200 pour 100 000, le pass sanitaire deviendra obligatoire pour accéder aux centres commerciaux de plus de 20 000m². Cette annonce concerne, pour le moment, plus de 30 départements de France métropolitaine.
Fin de la gratuité des test en octobre
« Nous avons décidé d’acter la fin de la gratuité des tests hors prescription médicale » annonce Gabriel Attal. Cette mesure sera mise en place à partir de la mi-octobre et confirme les propos d’Emmanuel Macron du 12 juillet dernier. Le porte parole du gouvernement précise que cette décision rentre en écho avec les « choix que font un certain nombre de nos voisins européens ».
Pour rappel, un test PCR coûte environ 54€ tandis qu’un test antigénique est d’environ 12€.