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Ce qui va changer dans l’orientation post-bac

Ce lundi, le premier ministre, Edouard Philippe et la ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal, annonçaient la réforme pour l’entrée à l’université, prévue pour 2018. Objectif du gouvernement : la fin du tirage au sort pour réduire l’échec en licence et donc une meilleure orientation dès le lycée.

La Sécurité sociale étudiante, c’est fini

Dès la rentrée 2018, les étudiants seront inscrits au régime général. La cotisation actuellement versée à hauteur de 217 € sera supprimée. Pour étudier en licence, l’étudiant devra payer entre 150 et 210 € (licence ou master) pour l’inscription, et une cotisation « vie étudiante » sera crée.

A lire aussi : La SMEREP vent debout contre la suppression de la sécu étudiante

Meilleure orientation dès le lycée

Pour mieux accompagner les lycéens dans leurs choix futurs, deux professeurs principaux seront attribués à chaque classe de Terminale. Trois mille étudiants ambassadeurs se déplaceronst de lycées en lycées, pour en dire un peu plus sur le fonctionnement de l’université et ce qui y est proposé. Les universités elles-mêmes devraient prendre l’initiative d’inviter les lycéens dans leurs amphis pour découvrir les cursus. Deux semaines d’orientation seront également organisées lors de l’année de Terminale.

Moins de vœux dans la nouvelle plateforme et pas de classement

24 vœux étaient formulables sur APB. Dans sa nouvelle formule, il y en aura moins de dix, non classés. Les candidatures seront ensuite examinées par les équipes pédagogiques des filières d’enseignement supérieur demandées.

À lire aussi : Par quoi la plateforme APB va-t-elle être remplacée ?

Les profs donneront leur avis

Point important de la réforme : dès le début d’année, les lycéens de Terminale devront indiquer leur choix de formation dans le supérieur. Une première recommandation sera délivrée par le conseil de classe du premier trimestre. Pour le deuxième, l’avis sera officiel et transmis aux universités, qui auront par ailleurs accès aux bulletins de note des élèves.

Trois réponses possibles à l’université

Pour les licences universitaires non-sélectives, tous les dossiers seront examinés par les universités. Trois réponses possibles  : « oui », « oui si » ou « en attente ». Un « oui » garantit une admission sans condition. Pour la réponse « oui si », un parcours personnalisé sera proposé, en fonction de la motivation, le projet souhaité et la nature du bac. Celui-ci pourra prendre la forme d’une année de préparation. Pour les bacheliers en liste d’attente, une commission sera proposée, avec les recteurs, enseignants du secondaire et du supérieur.En fonction des résultats du bac et du projet d’études, une formation sera proposée au futur étudiant.
Rien ne change pour les filières sélectives (BTS, classe préparatoire aux grandes écoles, double licence…).

Réaliser une licence à différentes vitesses

Un parcours sur mesure sera défini par le directeur d’étude avec l’étudiant. La licence sera réalisable en deux, trois ou quatre ans. Il sera aussi possible d’obtenir une année de césure entre le bac et l’université, en établissant un projet concret.

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Étudiante en Master Anglais Recherche à l'Institut Catholique de Paris Mémoire sur Jim Morrison Rédactrice à VL
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