Début septembre, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé la fin de la plateforme APB (Admission Post Bac).
Dans le JDD, Frédérique Vidal annonçait que : « la plateforme APB, telle que nous la connaissons sera effectivement terminée l’an prochain. »
L’été dernier, le site n’a pas fait l’unanimité : près de 6000 bacheliers étaient restés sans affectation à l’issue de la sélection.
Le site ne va pas pour autant être supprimé, mais plutôt remanié. Il va tout d’abord changer de nom et une mise à jour sera effectuée. Une diminution du nombre de vœux (à l’origine 24) est à prévoir dans un premier temps, puis une amélioration dans l’orientation, les jeunes seront mieux encadrés. L’accompagnement dans le choix de l’orientation sera la priorité, au vu du taux d’échec élevé des étudiants lors de leur première année d’étude dans le supérieur.
53% des étudiants favorables à sa suppression
L’étude digiSchool menée le 7 septembre 2017, a sondé 1 800 étudiants Bac+1 à Bac+3 qui sont passés par la plateforme APB. Verdict : la plateforme serait « à bout de souffle. » Le tirage au sort dans les filières les plus demandées serait une « honte » pour 82% des étudiants interrogés.
Quand j’ai demandé aux étudiants pourquoi ils étaient là, j’ai vu beaucoup de : « À cause de APB (admission post bac) ».
C’est terrifiant. https://t.co/jc8nmxnoNx— Scientiflic (@PasCordelia) 29 septembre 2017
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