C’était annoncé depuis un moment. Le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, a présenté mardi ses mesures du plan contre les violences à l’école. Elles entreront en vigueur dès la rentrée prochaine.
Le « plan sécurité » contre les violences à l’école a été lancé mardi par le gouvernement. Une mesure qui répond à l’agression survenue le 19 octobre 2018 contre une enseignante. Celle-ci avait été braquée par un de ses élèves avec une arme factice, à Créteil. Annoncé pour mi-décembre, ce « plan d’action » avait été repoussé au printemps, puis à l’été. Il est finalement annoncé parmi les nouveautés de cette rentrée.
Des mesures contestées
Jean-Michel Blanquer a donc donné le détail de son dispositif. On y retrouve cinq points dominants comme protéger l’école, sécuriser l’espace scolaire ou renforcer l’action disciplinaire. Le ministre veut aussi répondre plus efficacement aux violences les plus graves et prendre en charge les élèves perturbateurs. Il est aussi nécéssaire de responsabiliser les familles. Mais le ministre insiste sur une chose. Lutter contre les violences n’est pas juste une question de sanction. C’est aussi une affaire d’encadrement.
Mais certains déplorent que certaines mesures aient été revues à la baisse. Il n’est par exemple plus question d’intégrer des policiers dans les établissements, mais simplement de les installer aux abords d’établissements en quartiers sensibles. On ne parle plus de sanctions financières contre les familles d’enfants violents, mais d’un » protocole d’accompagnement et de responsabilisation des parents« .
« Nous ne voulons pas de décision aveugle ni brutale, mais plutôt une réponse adaptée à des réalités très variées » a estimé le ministre. Un renforcement des sanctions qui devrait toutefois soulager les enseignants.
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